Assemblée nationale: la Majorité et l’opposition d’accord sur l’agenda de la session de mars

L’Assistance à l’ouverture de la session parlementaire ordinaire le 15/03/2014 au palais du peuple de Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

La Majorité et l’opposition ont admis les matières inscrites au cours de la session parlementaire de mars. Des députés membres de ces deux familles politiques ont exprimé leur approbation, samedi 15 mars, à l’ouverture de cette session au Palais du peuple, à Kinshasa. Dans son discours d’ouverture, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjala Ndoko, a proposé un agenda législatif susceptible à consolider la démocratie, à faciliter la poursuite du processus de décentralisation et des réformes judiciaires ainsi qu’à mettre en œuvre des recommandations des concertations nationales.

Le speaker de la chambre basse du Parlement s’est également félicité de l’élan pris par les députés en matière de contrôle et diplomatie parlementaire. L’agenda proposé par le bureau de l’Assemblée nationale a réjoui les députés de la Majorité et l’opposition.

De droite à gauche; des députes nationaux dont Wivine Moleka, Francis Kalombo et les autres assistant à l’ouverture de la session parlementaire ordinaire le 15/03/2014 au palais du peuple de Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Satisfait du calendrier de la session de mars, le député de la Majorité, Shadari Ramazani a souhaité que l’Assemblée nationale traite également les matières relatives à la révision, à l’examen et à l’adoption d’une nouvelle loi électorale.

«La loi électorale doit s’adapter aux contingences actuelles. Nous devons organiser les élections à la fin de l’année ou au début de l’année 2015 mais il faut doter la Ceni de cet arsenal juridique afin de permettre à celle-ci d’organiser ces élections. Ça répond aux exigences du moment, ça répond aux attentes des uns et des autres », a indiqué Shadari Ramazani.

Pour lui, cette session parlementaire doit examiner des lois essentielles notamment celles relatives à la mise en place de la commission des droits de l’homme: «Je crois que nous allons examiner comment mettre en place la Cour constitutionnelle parce que la loi a déjà été promulguée. Le discours du président de l’Assemblée nationale a répondu aux attentes des députés et de la population».

Le député Germain Kambinga lors de l’ouverture de la session parlementaire ordinaire le 15/03/2014 au palais du peuple de Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

De leur côté, les députés de l’opposition estiment également que les sujets inscrits au cours de cette session répondent à l’actualité mais ils doutent cependant quant à l’aboutissement des reformes judicaires promises par le président de l’Assemblée nationale.

Interrogé, le député de l’opposition Grégoire Lusenge a reconnu que les matières inscrites sont importantes dont celle de la consolidation de la démocratie. «Si nous devons consolider la démocratie dans le pays et que l’Assemblée nationale doit jouer son rôle et nous devons nous impliquer activement pour voter des lois qui doivent assainir davantage le climat des affaires en RDC pour attirer les investissements», a souligné le député opposant.

En outre, Grégoire Lusenge s’est réjoui que l’Assemblée nationale s’engage à voter des lois devant soutenir l’action du gouvernement de la République sur le plan social, de l’éducation, de la santé. Le même jour, le président du Sénat, Léon Kengo wa Dongo a plaidé pour la mise en place d’une «nouvelle administration électorale » concertée pour avoir des élections apaisées en RDC. Sur le plan politique, le président du Sénat a rappelé l’engagement renouvelé de la classe politique de respecter le pacte républicain par le refus de procéder à la révision de la Constitution, particulièrement à celle de ses dispositions déclarées intangibles.

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