Isangi : le général Kifwa nie la présence des barrières militaires sur le fleuve Congo

Les pécheurs traditionnels Wagenia sur le site qui porte leur nom, sur le fleuve Congo à l’entrée de la ville de Kisangani (Province Orientale). PH. Dorcas Kanku.

Le général Jean-Claude Kifwa, commandant de la 9e région militaire, nie la présence des barrières militaires sur le fleuve Congo entre Kisangani et Isangi en Province Orientale. Les piroguiers qui naviguent sur cette partie du fleuve accusent pourtant les militaires de les rançonner en exigeant 2 000 francs congolais (environ 2,1 dollars américains) au passage de chaque barrière. Ce tronçon fluvial, long de 125 kilomètres, compterait une dizaine de barrières.

Le général Kifwa affirme qu’il n’a pas recensé de barrières érigées par des militaires pour exiger de l’argent aux piroguiers.

L’officier de l’armée reconnaît seulement la présence d’une équipe de la force navale à Isangi et à Nganda Zelo, chargée de sécuriser les embarcations.

Le conseil de sécurité du territoire d’Isangi, réuni mercredi 2 avril, a estimé que cette présence militaire a permis de réduire les cas d’attaques armées contre des embarcations des commerçants.

Cette équipe de la force navale avait été placée à Nganda Zelo il y a plus d’une année après l’attaque d’un convoi de la compagnie de fabrication de cigarettes Supermatch par les hommes armés.

Le général Jean-Claude Kifwa indique cependant qu’un groupe de militaires en provenance de l’Equateur tracassent la population du territoire de Basoko avant de rentrer dans leurs positions initiales.

Il affirme vouloir prendre des mesures pour mettre fin à cette situation.

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