Lubumbashi: des mesures pour combattre les tracasseries routières

Une vue du centre ville de Lubumbashi

Le maire de la ville de Lubumbashi, Jean-Oscar Sangouza a suspendu, mercredi 7 mai, les activités des agents du bureau 2 de la police spéciale de roulage (PSR), de la Commission nationale de prévention routière (CNPR) ainsi que du Service urbain de transport, à Lubumbashi. Pour Jean-Oscar Sangouza, ces mesures visent à remettre de l’ordre dans le secteur du transport en commun, après les manifestations des conducteurs des taxi et taxi-bus de Lubumbashi lundi dernier.

«J’ai demandé à la CNPR et aux agents de service des transports de se retirer. Nous devons organiser ce secteur et savoir comment le contrôle doit se faire. La fourrière aussi doit être organisée. Sinon, nous risquons d’arriver à une situation où chacun arrête un véhicule, il l’amène à la fourrière et il exige des amendes transactionnelles», a indiqué le maire de la ville de Lubumbashi.

Jean-Oscar Sangouza a promis de publier dans 48 heures un nouveau texte qui devra régir le secteur des transports dans la capitale provinciale du Katanga.
Les chauffeurs de taxi et taxi-bus de Lubumbashi avaient accusé, en février dernier, les policiers spéciaux de roulage de les rançonner.

La Police spéciale de roulage leur impose des amendes, injustifiées selon eux, allant de 100 à 150 000 FC (entre 110 et 163 dollars américains) sans leur remettre de quittance . Ces chauffeurs avaient ainsi sollicité l’implication des autorités pour mettre fin à cette situation.

Interrogé, le commandant de la brigade de PSR au Katanga avait, pour sa part, parlé de cas isolés.

Lire aussi sur radiookapi.net: