La police promet de bien sécuriser le match As VClub-Zamalek

Le général Charles Bisengimana le 25/02/2014 à Kinshasa, lors d’une conférence de presse. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

« La police a mis toutes les batteries en marche pour sécuriser la rencontre de ce dimanche » qui opposera l’As V.Club à Zamalek du Caire au stade Tata Raphaël de Kinshasa, a promis mercredi le chef de la police de la RDC, général Charles Bisengimana. Seuls 5 000 billets seront vendus pour ce match des quarts de finale de la Champion’s League de la Caf sur plus de 40 000 places que compte ce stade. Une décision prise par les autorités congolaises pour prévenir les violences après les incidents du match As V.Club-TP Mazembe de dimanche dernier qui avaient causé la mort de 15 personnes.

Tout en déplorant les incidents survenus dimanche dernier au stade Tata Raphaël, le Commissaire divisionnaire de la police a indiqué que “seul le stade Mazembe de Lubumbashi remplit les conditions sécuritaires requises”. Néanmoins, Charles Bisengimana a assuré que la police sécurisera bien la rencontre de dimanche prochain.

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Il a convoqué mercredi une réunion de sensibilisation des unités de la police affectées à la sécurisation de ce match.

«Zamalek est la bienvenue chez nous, elle sera sécurisée comme Vita Club et les gens qui vont assister au match”, a-t-il insisté.

Revenant sur le drame survenu lors du match de la dernière journée de la Division I, le championnat d’élite de la RDC, le général Bisengimana a expliqué que la police était dans l’obligation d’utiliser les grenades lacrymogènes « pour protéger les officiels, protéger les joueurs de Mazembe et les éléments de la police ».

« Il existe des méthodes au sein de la police pour gérer et rétablir l’ordre public au cas où il est troublé. Et pour le cas d’espèce, le dimanche l’ordre était véritablement troublé. Pour preuve, le match a été interrompu plus d’une fois, les Croix Rouges ont dû quitter le lieu, l’arbitre assistant a dû quitter le coin et les jets de pierres était tel qu’on ne pouvait pas ne pas utiliser les grenades lacrymogènes», a-t-il argumenté.

Quinze spectateurs ont perdu la vie dans la bousculade qui s’en est suivie, vingt et un autres ont été blessés.

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