Transport fluvial: les percepteurs des taxes supprimées seront sanctionnés

Lambert Mende, ministre des Médias de la RDC à la base de la MONUSCO à Kanyabayonga où les rebelles FDLR qui ont volontairement déposé les armes auprès de la SADC sont logés avec l’appui logistique de la MONUSCO, le 5 Juin 2014. © MONUSCO/Sylvain Liechti

Le gouvernement congolais promet de sanctionner ses fonctionnaires et agents de l’ordre qui continuent de percevoir les taxes illégales supprimées dans le transport, depuis plus de deux semaines, par un arrêté signé par les vice-Premiers ministres du Budget et de la Défense nationale. Les récalcitrants vont perdre leurs emplois et certains seront même mis en prison, a menacé mercredi 9 juillet le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga.

«Il y a de gens qui croient vivre comme hier sur les dos des Congolais. Je crois qu’ils sont bien mal inspirés. Les huit collègues du gouvernement se sont réunis avec le vice-Premier ministre et ministre de la Défense pour prendre des mesures d’exécution, de contrôle à l’endroit de fonctionnaires qui montreraient de la résistance », a indiqué Lambert Mende.

Le porte-parole du gouvernement appelle les fonctionnaires qui se sentent lésés par cette mesure gouvernementale à démissionner de leurs fonctions au lieu de tenter un bras de fer.

«C’est une mise en garde ou un avertissement gratuit que je leur donne au nom du gouvernement », a poursuivi Lambert Mende.

L’arrêté supprimant les taxes du secteur fluvial et lacustre prévoit des sanctions administratives et pénales, conformément à la loi, contre les services qui perçoivent ces taxes à «caractère illégal».

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Parmi les services indexés, on cite le commissariat fluvial, la DGM, la DGDA, les FARDC et la police.

Mardi dernier, le vice-Premier ministre en charge de la Défense nationale, Alexandre Luba, avait invité les armateurs et tenanciers des ports à ne pas se laisser intimider et à résister contre la perception de ces taxes illégales.

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