«La RDC est le réservoir le plus important de l’énergie propre en Afrique», selon Lambert Mende

Lambert Mende, Ministre de l’Information, Communications et Médias lors d’une Conférence de Presse à Kinshasa, le 03/01/2012. Radio Okapi/Ph. Aimé-NZINGA

Au cours du sommet Etats-Unis – Afrique, l’accès à l’énergie a été identifiée comme le premier besoin de développement de l’Afrique. Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende Omalanga, l’a affirmé vendredi 8 août au cours d’une conférence de presse à Kinshasa. Selon le ministre, la RDC, qui est le réservoir le plus important de l’énergie propre en Afrique, a beaucoup à y gagner.

Les Etats-Unis ont, par le biais de leur agence de développement, l’USAID, initié le programme Power Africa, pour soutenir la croissance économique et le développement de l’Afrique en accroissant son accès à une énergie sûre, abordable et durable.

«Il y a donc beaucoup à gagner, pour autant que nos experts, qui vont être appelés maintenant à entrer en contact avec les autres en Afrique et aux Etats-Unis, puissent faire correctement leur travail. Le terrain leur est ainsi déblayé», a avancé le ministre de la Communication.

L’administrateur de l’USAID, Rajiv Shahn avait visité la centrale hydroélectrique d’Inga dans le Bas-Congo, en décembre dernier, en compagnie du Premier ministre Matata Ponyo. Son agence est un des partenaires de la RDC dans le projet de construction d’une nouvelle centrale, Inga III, censé produire 4 800 Mégawatts.

Pour le ministre Mende, cette visite était de très bon augure pour la RDC.

«[Les Etats-Unis] ont même apporté une contribution financière aux études : un milliard et quelque chose qui était nécessaire pour la finalisation des études. C’est de bon augure pour la suite», a-t-il assuré.

A l’issue de sa visite cependant, l’administrateur de l’USAID avait posé un nombre de préalables avant de trouver le financement des travaux de construction du barrage d’Inga III, notamment des réformes politiques devant être entreprises par le gouvernement congolais.

Le coût de la construction d’Inga III s’élève à 12 milliards de dollars américains.

Les études de faisabilité avaient été bouclées sur financement de la Banque africaine de développement (Bad) et de la Banque mondiale.

Dans sa phase d’exploitation, la gestion du site d’Inga III sera octroyée, sous forme de concession, à un consortium sélectionné sur appel d’offres.

La date probable de l’ouverture des offres est prévue au second semestre 2014.

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