RDC: le gouvernement veut doter la police d’un centre anti-criminalité à Kinshasa

Entrainement de la police à Kisangani, décembre 2010.

Le gouvernement va bientôt doter la police nationale d’un centre de détection et d’un numéro vert, le 112, pour lutter contre la criminalité à Kinshasa. Le Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, a souhaité jeudi 4 septembre que ce centre soit opérationnel en octobre prochain, afin d’assurer la sécurité minimale de la population kinoise.

Augustin Matata s’exprimait ainsi lors de sa visite à ce centre, qui fonctionnera dans les installations du Commissariat général de la Police nationale congolais (PNC), dans la commune de Lingwala.

Le chef du gouvernement a indiqué que ce centre dispose déjà d’une salle serveur, celles des opérations et de crise et une salle biométrique informatique.

«La machine de collecte d’informations et de réactions est déjà installée. Il subsiste encore quelques éléments périphériques devant être connectés, la logistique devant être appuyée et quelques équipements de connexion pour permettre les mouvements du personnel de la police vers le centre de détection ou d’appel», a indiqué Matata Ponyo.

Le Premier ministre a exprimé la volonté du gouvernement de tout mettre en œuvre pour que ce centre soit opérationnel en octobre prochain afin d’assurer la sécurité minimale de la population de Kinshasa.

«Si une Kinoise ou un Kinois est en insécurité et que l’appel 112 est lancé, la police doit être en mesure de réagir de manière très rapide pour porter son secours à la personne affectée», a poursuivi Augustin Matata.

Ce centre de détection permettra aux éléments de la police de lutter contre l’insécurité dans la ville de Kinshasa.

Après l’assassinat d’une cambiste à Kintambo-Magasin, début août dernier, le général Kanyama, commissaire provinciale de la police, ville de Kinshasa, avait reconnu l’existence de «cas isolés d’insécurité dans la ville».

Au cours de l’émission Dialogue entre Congolais du mercredi 13 août, dont il était l’invité, il avait indiqué que la police était à pied d’œuvre pour décourager les auteurs de ces actes.

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