Accord d'Addis-Abeba: la société civile invite Kinshasa à respecter tous ses engagements

(En avant-plan de G.à.D) Salva Kiir, président du Soudan du Sud, Joseph Kabila président de la RDC, Jakaya Kikwete président de la Tanzanie, Yoweri Museveni président de l’Ouganda, Nkosazana Dlaminini Zuma présidente de la commission de l’Union africaine et Paul Kagame président du Rwanda à la clôture du VIIè sommet extraordinaire de la CIRGL à Kampala (Jeudi 5 septembre 2013)

Dans un rapport intitulé « Encore du chemin à faire » présenté mercredi 17 septembre à Kinshasa, la coalition des Organisations de la société civile (OSC) invite le gouvernement congolais à respecter tous les engagements pris dans l’accord d’Addis-Abeba. Cet accord a été signé en février 2013 par onze pays africains sous l’égide des Nations unies pour ramener la paix dans l’Est de la RDC.

Cette coalition de la société civile indique que tous les six engagements pris par le gouvernement congolais ne sont pas respectés.

Elle dénonce notamment « la privatisation et la politisation » de l’armée. Elle estime également que les Forces armées de la RDC (FARDC) sont dressées contre les populations civiles.

Les organisations de la société civile déplorent aussi des recrutements sélectifs au sein de l’armée.

Pour elles, il sera difficile de parvenir à la consolidation de l’autorité de l’Etat tant que l’Etat lui-même ne sera pas en mesure de recouvrer intégralement les attributs du pouvoir que sont une armée dissuasive, une police citoyenne et une justice répressive.

Parmi les 6 engagements pris par la RDC dans l’accord d’Addis-Abeba, il y a notamment la consolidation de l’autorité de l’Etat, en particulier à l’Est de la République démocratique du Congo, y compris en empêchant les groupes armés de déstabiliser les pays voisins.

Dans cet accord, Kinshasa s’était également engagé  à :

Continuer et approfondir la réforme du secteur de la sécurité, en particulier en ce qui concerne l’armée et la police;

Effectuer des progrès en ce qui concerne la décentralisation;

Promouvoir le développement économique, y compris au sujet de l’expansion des infrastructures et de la fourniture de services sociaux de base;

Promouvoir la réforme structurelle des institutions de l’Etat, y compris la réforme des finances;

Promouvoir les objectifs de réconciliation nationale, de tolérance et de démocratisation.

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