La situation est toujours confuse ce samedi 1er novembre au Burkina Faso, où on ne sait pas qui tient réellement les rênes du pouvoir entre le chef d’Etat-major général de l’armée, le général Nabéré Honoré Traoré, et le numéro 2 de la garde présidentielle, le lieutenant-colonel Zida. Ces deux officiers revendiquent chacun la présidence de la République après la démission de Blaise Compaoré, sous la pression populaire. En RDC, le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe, estime que le continent doit tirer des leçons de ce qui se passe au Burkina Faso.
Lors d’une conférence de presse vendredi, l’opposant Kamerhe a félicité le peuple, les leaders politiques et ceux de la société civile burkinabè pour le changement survenu dans leur pays. «Ceci démontre que nos peuples ont compris que c’est eux qui donnent le pouvoir et que c’est eux qui peuvent le retirer et que leur destin, c’est entre leurs mains», a-t-il estimé.
Le leader de l’UNC a appelé les dirigeants congolais à tirer de bonnes leçons de cette situation:
«La deuxième leçon qu’il faut tirer de cela c’est que les différents chefs d’Etat doivent comprendre que plus rien ne sera comme auparavant. Et ceci doit être une leçon qui doit être retenue pour chez nous aussi, où nos avons choisi la lutte pacifique.»
Vital Kamerhe en a par ailleurs profité pour inviter la Majorité présidentielle au dialogue. «Ce que nous demandons à la Majorité présidentielle est que nous nous rencontrions et que nous parlions autour de Martin Kobler, parce que ce n’est pas nous qui avons signé l’accord-cadre d’Addis-Abeba et la Résolution 2098» du Conseil de sécurité des Nations unies.
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Radio Okapi a contacté le porte-parole de la MP, Luzanga Shamandevu, pour recueillir sa réaction par rapport à ce qui se passe au Burkina Faso. «La situation que traverse actuellement le Burkina Faso ne concerne que les Burkinabès et non la RDC», a-t-il affirmé.
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