Lubumbashi: des groupes de jeunes créent l’insécurité dans la ville

Feignant de résister à la charge de la police lors de l’exhibition le 4/07/2012 à Kinshasa, durant la présentation de la nouvelle unité spécialisée à lutter contre des gangsters, communément appelé «Kuluna». Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le député national Coco Mulongo accuse des groupes de jeunes de créer, depuis quelques jours, l’insécurité dans la ville de Lubumbashi, chef-lieu du Katanga. Cet élu de Lubumbashi a fait ces accusations, vendredi 21 novembre, dans une motion d’information devant l’Assemblée nationale, à Kinshasa.

Selon Coco Mulongo, ces jeunes communément appelés «Zoulous, enfants perdus, Panthères et Ninjas” prennent la population en otage et semblent se substituer à la police nationale.

Il pointe l’index accusateur vers ceux qui entretiennent ces “jeunes délinquants” pour semer la panique et la psychose dans le chef-lieu du Katanga.

Cette pratique, indique Coco Mulongo, va à l’encontre de la constitution du pays qui stipule dans son article 190 que: «Nul ne peut, sous peine de haute trahison, organiser des formations militaires, paramilitaires, des milices ou entretenir une jeunesse armée».

L’élu de Lubumbashi regrette que ceux qui entretiendraient ces groupes de jeunes ne savent plus les payer et ils les laissent en liberté pour se faire payer en rançonnant la population.

«Ils arrivent aux arrêts de bus, ils extorquent les biens de paisibles citoyens et ils les tabassent ceux qui tentent de résister à leur razzia. Comment voulez-vous que les jeunes gens tracassent les marchands au moment où la police est là», a poursuivi Coco Mulongo.

Il appelle par ailleurs les autorités provinciales du Katanga à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à cette situation confuse.

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