Kinshasa: des vents violents font couler 7 embarcations sur le fleuve Congo (officiel)

Une embarcation sur le fleuve Congo (Archives).

Douze embarcations amarrées à certains ports privés de Kinshasa sont allées à la dérive après les vents violents qui ont soufflé dans la ville mardi 9 décembre. Selon Félix Kabange Numbi, ministre de la santé qui fait l’intérim de son collègue des Transports, sept embarcations ont coulé. Les cinq autres ont été récupérées. Le ministre a déclaré ce mercredi 10 décembre qu’aucun mort n’a été enregistré.

« Au stade actuel des investigations, plusieurs vies humaines ont été sauvées. Et aucune perte en vie humaine n’a été déplorée jusque-là. Cinq unités flottantes ont été récupérées tandis que sept autres dont deux pousseurs et cinq barges ont coulé bas », a révélé Félix Kabange Numbi.

Il a fait savoir que les enquêtes se poursuivaient. « Le gouvernement ne manquera pas d’informer l’opinion si des éléments nouveaux sont recueillis », a-t-il assuré.

Le ministre intérimaire des Transports a indiqué que la force navale ainsi que la garde républicaine ont réagi pour sauver des vies humaines.

« Le gouvernement de la République tient à féliciter tous les services de l’Etat pour leur prompte réaction et, de manière particulière, la garde républicaine pour son professionnalisme », a conclu Félix Kabange.

Un vent violent et des dégâts

Un rescapé, membre de l’équipage de l’un des bateaux secoués par le vent, explique que ce vent violent a entraîné les embarcations amarrées au port Selco vers les eaux intérieures du fleuve. Sans plus de précisions, il estime que plusieurs dégâts sont enregistrés.

« C’est ce coup de vent violent qui a causé tous ces dégâts. Nous aussi, nous essayions de sauver notre unité, mais ça n’a pas marché. Nos deux barges avec [des sacs de] ciment sont parties. A part nous, il y a eu aussi beaucoup d’unités. Mais comme il faisait noir, il était difficile de les identifier et les compter », raconte le rescapé.

A Kinsuka/CPA, un pêcheur qui a vu les embarcations à la dérive témoigne :

« Vers 21 heures, nous avons vu des choses en train de couler. J’ai dit à mes petits qui étaient avec moi que ça peut être des barges. Les gens à bord criaient au secours. Mais nous étions incapables d’agir vu la dangerosité de l’eau avec ses vagues. C’était beaucoup de gens avec des marchandises. »

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