Martin Kobler et Diane Keita réaffirment leur engagement contre les mutilations génitales féminines

Martin Kobler, le chef de la Monusco en train de discuter avec une famille qui a fui la violence des miliciens à Pweto, province du Katanga. (Février 2013)

«Je suis profondément attristé de voir que les mutilations génitales féminines continuent d’être subies par des millions de jeunes filles et de femmes partout dans le monde. C’est un crime intolérable et je condamne avec force cette pratique rétrograde, scandaleuse et néfaste», a déclaré M. Martin Kobler, le chef de la Monusco à l’occasion de la journée internationale contre les mutilations génitales féminines célébrée ce jeudi 6 février.

Les mutilations génitales féminines consistent à altérer ou léser les organes génitaux de la femme pour des raisons non médicales et résultent dans les souffrances et souvent aussi la mort des victimes. Ces pratiques sont reconnues au niveau international comme une violation flagrante des droits humains.

«La sensibilisation reste encore le meilleur moyen de lutter contre ces pratiques. Pour encourager l’abandon des mutilations génitales féminines, il est nécessaire de mener des initiatives coordonnées au niveau des communautés de base, qui doivent porter sur les droits fondamentaux et l’égalité des sexes», a déclaré pour sa part Mme Diene Keita, Représentante du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP).

A l’occasion de la célébration de la journée internationale de tolérance zéro pour la mutilation génitale féminine, prenons position ensemble contre la MGF.   La santé, les droits et le bien-être de millions des femmes et filles en dépendent, ont demandé les deux personnalités.

Le FNUAP a mené une étude confirmant que Plus de 140 millions de femmes et de filles ont subi des MGF, et si cette tendance perdure, environ 86 millions de filles y seront soumises d’ici 2030.

Lire aussi sur radiookapi.net:

Kinshasa : la fondation « Femme Plus » s’oppose aux pratiques des mutilations sexuelles