La communauté internationale prête à soutenir la présidentielle et les législatives en RDC, selon Reynders

Didier Reynders, ministre belge des Affaires étrangères le 20/08/2012 à Kinshasa, lors d’un point de presse. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

La communauté internationale est prête à soutenir la RDC pour organiser l’élection présidentielle couplée aux législatives dont la date est prévue le 27 novembre 2016, a indiqué mercredi 25 février à Kinshasa le ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders dans une conférence de presse co-animée avec son homologue de la Coopération au développement, Alexander De Croo.

«La demande de la communauté internationale, et la demande je crois du peuple congolais, est que l’on travaille sur la base de la constitution. La démarche constitutionnelle, c’est l’élection présidentielle et législative. Nous on est soucieux au niveau international de voir comment mettre en place cette démarche présidentielle et législative. Bien entendu que si on peut aider à l’organisation  des élections locales et à l’organisation du découpage territorial, pourquoi pas», a déclaré Didier Reynders.

L’homme d’Etat belge estime qu’il faudrait à présent évaluer les « coûts et le budget réels » des élections de manière à pouvoir réaliser des économies sur le montant de plus d’un milliard de dollars que la Ceni a annoncé pour les elections locales, municipales, urbaines, provinciales, sénatoriales, legislatives et présidentielles prévues en 2015 et 2016.

“Aux responsables politiques [congolais] d’organiser un dialogue pour que ce processus se passe dans de bonnes conditions, a-t-il également suggéré.

Lire aussi: Calendrier électoral en RDC: les défis et les contraintes

Un calendrier électoral « SMART »

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) poursuit ses contacts avec les acteurs politiques et sociaux congolais. Au cours d’un atelier qu’elle a organisé mercredi à Kinshasa, certains membres de la commission d’intégrité et de médiation électorale ont émis des réserves sur la bonne application du calendrier électoral. D’après eux, si la Ceni venait à minimiser les concertations avec le gouvernement qui doit financer les elections et le parlement qui doit préparer un arsenal juridique sur la decentralization, les délais risquent de ne pas être respecté.

La Ceni minimise ces craintes et estime que le calendrier est réalisable :

« Le calendrier est non seulement consensuel, aéré, réaliste, légal, constitutionnel mais que par-dessus tout, il est SMART : spécifique, mesurable, accessible,  réalisable et temporel », a répondu Jean-Pierre Kalamba, le porte-parole de la Ceni.

Lire aussi sur radiookapi.net: