 Une femme maraîchère à la périhpérique de la ville de Kinshasa (RDC).
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Le gouvernement provincial de Kinshasa autorise aux maraichères à exercer librement leurs activités culturales sur le site de Kingabwa, dans la commune de Limete (Kinshasa). Le porte-parole de l’exécutif provincial, Thérèse Olenga, a annoncé cette décision, jeudi 30 avril, mettant ainsi fin au conflit entre ces maraichères et un officier des Forces armées de la RDC (FARDC) avec qui se querellaient ce site.
La ministre provinciale a précisé que ce site appartient à la ville et non à une tierce personne.
«Sur ce site, propriété de la ville de Kinshasa, il ne peut y être érigé des constructions à usage résidentiel et au profit des personnes privées», a averti Thérèse Olenga.
L’exécutif provincial de Kinshasa a également invité la population à se méfier de toute personne qui osera délivrer des titres des propriétés dans ce site de Kingabwa, réservé à l’agriculture.
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Thérèse Olenga a cité un certain Mukonzo, retraité des services fonciers, qui use d’un faux arrêté de lotissement, non retracé dans les archives du ministère des Affaires foncières et non publié au journal officiel pour vendre de terrains sur le site de Kinganbwa.
Ce dernier, s’illustre sans titre, ni droit à délivrer des titres de propriétés que l’exécutif provincial de Kinshasa considère comme de faux et sans aucune valeur juridique.
Le porte-parole du gouvernement provincial de Kinshasa affirme avoir déjà engagé des poursuites judiciaires à l’encontre des spoliateurs du site agricole de Kingabwa.
Il y a une année, où les maraîchères de ce site agricole se plaignaient des tracasseries des policiers et des militaires.
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