RDC : 39% de mariages sont forcés ou précoces, selon la Grande Bretagne

Le chef de mission adjoint à l’ambassade de Grande-Bretagne, Jon Lambe, mercredi 22 juillet à Kinshasa. Ph. Radio Okapi/Innocent Olenga

Au moins 39% des mariages contractés en RDC sont forcés ou précoces, selon des conclusions du sommet sur la fille tenue le 22 juillet 2014 à Londres, en Grande Bretagne. A l’occasion du 1er anniversaire de ce sommet, ce mercredi, le chef de mission adjoint à l’ambassade de Grande-Bretagne, Jon Lambe, a réitéré l’engagement de son gouvernement à lutter contre ces pratiques rétrogrades, et à œuvrer pour rendre autonomes les congolaises marginalisées.

«Le gouvernement britannique a organisé le sommet sur les filles l’année dernière. Il y avait deux objectifs globalement. Le premier, c’était de diminuer le nombre de mariages forcés et précoces et le deuxième, de diminuer le taux de mutilations génitales féminines», a-t-il expliqué.

En ce qui concerne la RDC, elle est concernée par le premier élément de ces deux initiatives, c’est-à-dire le mariage forcé et précoce.

Une année après l’organisation du sommet, le travail se poursuit, assure, Jon Lambe.

«Mais il faut dire que ces questions, et d’autres questions qui concernent les femmes et les filles en RDC, ont des racines profondes dans les normes socioculturelles et aussi à travers les lois de famille. Donc, on travaille avec le gouvernement pour voir comment on peut changer ou améliorer les lois pour mieux intégrer les femmes et les filles dans la société congolaise», a-t-il affirmé.

Le «Girl Summit», sommet sur la fille, organisé le 22 juillet 2014 à Londres vise à lutter et à mettre fin aux mutilations génitales féminines et au mariage précoce et forcé.​

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