Ex-Equateur : eau, électricité et ressources naturelles parmi les défis des nouvelles provinces

Poste de dispersion d’Inga où l’électricité part vers les lignes HTA (SNEL), 2006.

Trois défis principaux attendent les nouvelles provinces issues du démembrement de l’ex-Equateur. Le premier est d’ordre hydraulique, le deuxième est lié au besoin de l’électricité et le dernier est celui des ressources naturelles. Selon le nouveau découpage des provinces en République démocratique du Congo, l’ex-province de l’Equateur a été divisée en cinq nouvelles provinces : l’Equateur, le Nord-Ubangi, le Sud-Ubangi, la Mongala, et la Tshuapa.

L’eau potable est un produit rare et cher dans l’ex-province de l’Equateur, territoire pourtant traversé par le fleuve Congo sur 1 200 km.

Le réseau hydraulique comprend près d’une vingtaine de rivières et leurs affluents, ainsi que le lac Tumba.

L’autre défi qui attend ces nouvelles provinces est leur approvisionnement en électricité.

Une seule centrale hydrauliques électrique dessert en électricité à 15 km à la ronde, mais laisse le reste du territoire sans électricité. Qui plus est, le projet de création d’un barrage artificiel entre Mbandaka et Bolenge pour fournir de l’électricité à la ville est mort dans l’œuf.

Enfin, l’exploitation des nombreuses ressources naturelles des cinq nouvelles provinces va devenir un enjeu majeur. Selon les sources locales de Mbandaka, il existe depuis 35 ans un puits de pétrole creusé par l’entreprise américaine Texaco, mais aucune exploitation n’a suivi pour des raisons non élucidées.

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