Thomas Roland : « En France, les cinémas d’Afrique sont un peu mis de côté »

Affiche du 1er Festival du cinéma de Kinshasa (FICKIN)

Le journaliste et critique cinématographique français, Thomas Roland, a participé à la première édition du Festival international du cinéma de Kinshasa organisée du 27 au 30 juin dernier à la place de l’Echangeur, dans la commune de la imete (Kinshasa). Il dit avoir apprécié les productions cinématographiques congolaises.

Thomas Roland affirme avoir été «épaté» par les films d’animation réalisés par les Congolais.

« Dans une économie de cinéma, où il n’y a quasiment pas d’économie, un film d’animation me semble plus compliqué à faire qu’un film en live. Ça m’épate bien », explique-t-il.

Le critique cinématographique confie avoir notamment apprécié les films d’Armel Pululu  et d’Hallain Paluku. Le premier est notamment l’auteur de « C’est urgent ! ». Dans ses dessins animés souvent en lingala, Hallain Paluku décrit avec un certain humour les réalités kinoises. Il a créé le personnage « Dadu ».

Thomas Roland estime que les cinémas d’Afrique ne sont pas suffisamment mis en avant en France.

« En France, les cinémas d’Afrique sont un peu mis de côté. Tout le monde parle des cinémas américains, des mêmes films », regrette-t-il.

Thomas Roland est interrogé par Jean-Marc Matwaki.

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