Lubumbashi: First Quantum dénonce des pressions politiques derrière l’arrêt de la CSJ

La compagnie minière First Quantum considère l’arrêt rendu par la Cour suprême de justice (CSJ), le 14 mai, comme une nouvelle manœuvre du gouvernement national visant à freiner ses projets miniers au Katanga.

Cet arrêt pourrait faire retirer à First Quantum 6 de ses gisements miniers les plus importants, au profit de la société Sodimico.

L’affaire a commencé en 2000, lorsque l’ex-ministre des Mines, Frédéric Kibasa Maliba, a octroyé des espaces miniers à First Quantum, à travers sa filiale zambienne Bwana Mukubwa Mining.

Les gisements passent d’une main à une autre, mais toujours sous contrôle de First Quantum.

En 2009, Sodimico a réclamé ses gisements.

Une bataille juridique a été engagée, au terme de laquelle la CSJ a annulé les lettres de Kibassa Maliba.

Entre-temps, First Quantum y exploitait déjà une mine à ciel ouvert avec un investissement de près de 300 millions de dollars américains.

Cette entreprise qui exploite le cuivre et emploie plusieurs personnes voit une main noire dans cet arrêt de la CSJ. Dans une lettre adressée au ministre national des Mines, First Quantum déclare avoir subi des menaces des autorités congolaises.

Ces dernières lui ont promis, affirme-t-elle, de s’attaquer à tous ses projets, si elle ne retire pas sa plainte en arbitrage international pour son projet fermé.

Dans cette nouvelle bataille, le minier promet d’user de tous ses moyens légaux pour ne pas se faire exproprier.

Un des contrats de First Quantum a été résilié, il y a dix mois à Kolwezi.