Kolwezi: Metalkol, bientôt dans l’exploitation des rejets de cuivre et de cobalt


Minerais de cuivre brut dont les rejets seront bientôt exploités par Metalkol

Highwinds Properties, une société basée aux Iles vierges, devra bientôt investir dans le traitement des rejets de cuivre et de cobalt via Metalkol. Metalkol est une société issue d’un accord du 10 janvier 2010 avec le ministère congolais des Mines et la Gécamines. Metalkol devrait remplacer Kingamyambo Musonoi Tailings (KMT) dont le contrat a été résilié en 2009.

Le ministère des Mines et la Gécamines ont avalisé la convention créant Metalkol depuis Janvier 2010. Il ne reste plus que l’aval du président Kabila pour le lancement des activités.

La partie congolaise détient environ 30% du capital social de Metalkol estimé à 20 millions de dollars, selon la presse congolaise du 5 juillet. 25% de ce capital reviendraient à la Gécamines et 5% à l’Etat congolais.

Au ministère des Mines, on refuse toute spéculation sur les retombées du projet Metalkol, le nouvel investisseur. On attend plutôt le démarrage des activités.

A ce sujet, le directeur de cabinet adjoint du ministre des Mines, Valerie Mukasa déclare:

“La comparaison [entre KMT et Metalkol] pourrait éventuellement être faite lorsque l’autre partenaire [Metalkol] sera sur le terrain et vous le verrez à l’œuvre en ce moment là. Cependant, dans les termes des dispositions avec Highwinds, la répartition au capital social est assez forte pour la partie congolaise, dans la trentaine globalement.”

Dans l’accord avec son ancien associé, KMT du groupe First Quantum Minerals, l’Etat congolais détenait 17,5% du capital social. KMT exploitait aussi le secteur de traitement des rejets de cuivre et de cobalt.

Près de 600 millions de dollars étaient investis dans le projet KMT, des usines en construction avant que le contrat ne soit résilié en 2009.

«Tout repreneur de ce projet  devrait attendre les résultats de l’arbitrage en cours à Paris entre la RDC et nous», déclare-t-on chez First Quantum Minerals.

En effet, mécontent des termes de résiliation de son contrat d’exploitation, le minier canadien First Quantum Minerals avait porté l’affaire devant l’arbitrage international à Paris.

Dans l’entre-temps, le minier canadien a perdu au moins 30% de sa valeur en bourse depuis une année.