Lubumbashi: les entreprises publiques au bord de la faillite, les syndicats à la recherche de solution

Les entreprises publiques implantées au Katanga ne produisent plus, pour certaines, depuis plus de dix ans. Les syndicats des employés, impayés depuis une centaine des mois, ont dénoncé cette situation devant les députés provinciaux réunis mercredi et jeudi 05 août à Lubumbashi.

Ces sociétés ne produisent plus faute d’investissements. Mais, elles n’ont jamais été liquidées.

Il s’agit notamment de:

  • Gécamines,
  • SNCC,
  • Sodimico,
  • Sogetel,
  • Fitisaf de Kalemie,
  • Congo étain de Manono,
  • ancien hôtel Karavia,
  • Kisenge manganèse,
  • Afridex, etc.

Les travailleurs ploient sous une misère indescriptible en attendant une planche de salut.

La SNCC et la Gécamines doivent chacune plus de quarante mois d’arriérés à leurs personnels, la Cimenkat, la Sogetel et Kisenge manganèse, plus de cent mois.

La Sodimico bat le record, avec un passif de cent vingt mois d’arriérés de salaire.

De leur côté, Fitisaf et Congo étain doivent encore le décompte final à leur personnel respectif.

Qu’il s’agisse d’arriérés de salaire ou de décompte final, les employés de ces différentes entreprises nourrissent  toujours d’espoir.

C’est ce qui justifie l’action de leurs syndicats.

L’assemblée provinciale du Katanga a décidé de la création des groupes sociaux de travail, chargés d’étudier ces différents cas.

Ce dossier rebondit alors que le gouvernement central, relèvent les observateurs, a déjà proposé  la réforme des entreprises publiques en vue de leur relance.

Du côté de la Gécamines, les agents contestent cette réforme qui prévoit la subdivision de cette entité en trois entreprises.