Les transporteurs dénoncent trop de taxes au poste frontalier de Kasumbalesa (archive).
Plus d’une centaine d’opérateurs économiques dont ceux en provenance de la Tanzanie et de la Zambie voisines participent à un atelier de l’Office de gestion du fret multimodal (Ogefrem) à Lubumbashi, au Katanga. Au centre de cet atelier, la problématique de la multiplicité des taxes et des tracasseries dénoncée par les transporteurs au poste frontalier de Kasumbalesa.
Les travaux se sont ouverts lundi.
Les participants à ces assises ont été unanimes ce premier jour: il faut améliorer le climat des affaires car les provinces de la RDC n’ont pas de littoral pour l’évacuation des marchandises.
Selon le président provincial de la Fec/Katanga, Félicien Yamba, les transporteurs connaissent énormément de difficultés, notamment des tracasseries de tous genres rencontrées dans les pays de transit que sont la Tanzanie et la Zambie ainsi que la perte des marchandises.
En plus, a ajouté la même source, même du côté congolais, à partir du poste frontalier de Kasumbalesa, commence un véritable chemin de croix pour les transporteurs avec une multiplicité des taxes et d’autres tracasseries.
Ce qui, en définitive, démobilise ces opérateurs économiques, a fait savoir le président de la Fec/Katanga.
L’Ogefrem reconnaît toutes ces difficultés et se propose, dans le cadre de l’amélioration du climat des affaires en RD Congo, de créer un port sec.
Un espace qui permettra ainsi aux transporteurs d’acheminer leurs marchandises d’un port maritime vers le poste frontalier de Kasumbalesa en payant le moins des frais possible.
