Une carrière minière de TFM.
La re-visitation du contrat minier Tenke Fungurume Mining (TFM) est désormais close, après près de 3 ans des négociations re-négociations avec le gouvernement congolais. L’annonce a été faite ce vendredi 22 octobre à Kinshasa par le ministre des Mines, Martin Kabwelulu, en présence des représentants de cette entreprise, au cours d’une conférence de presse.
Ce processus a débouché sur des concessions mutuelles entre la RDC et TFM.
Donc, un «match nul», selon l’expression propre du ministre Kabwelulu.
Pour la petite histoire, le nœud du problème entre les deux partenaires était le paiement des pas de porte, évalués à 250 millions USD.
TFM n’avait payé jusque là que 100 millions USD. Autre point de discorde, la participation de la Gécamines dans ce partenariat.
Initialement évaluée à 45%, cette participation était par la suite revue sensiblement à la baisse, soit à 17,5%.
Sur cette question, TFM a accepté de majorer de 2,5% les parts de la Gécamines, d’une part, et d’autre part, d’inclure dans la direction technique quelques membres de cette entreprise publique.
Quant aux royalties redevables à la RDC par TFM, cette dernière, selon le ministre des Mines, devra payer une redevance supplémentaire en lieu et place des pas de porte.
Cette redevance sera de 1,2 millions USD pour 100.000 tonnes de cuivre découvertes.
Et à l’heure actuelle, TFM devra payer à la Gécamines 16 millions 400 mille USD pour plus de 2 millions de tonnes du métal rouge déjà découvertes.
De son côté, TFM a obtenu du gouvernement de revenir sur la première convention qui le liait à cette société minière et au terme de laquelle TFM devait payer 150 millions USD.
La seconde concession gouvernementale dans cette ré-visitation est la part de la Gécamines dans ce contrat.
Le gouvernement qui avait placé la barre de la participation de la Gécamines à 45% dans ce contrat a revu ses exigences à la baisse à hauteur de 20%.
C’est pourquoi le ministre des Mines parle d’un match nul à l’issue duquel, aucune partie n’est sortie gagnante au détriment d’une autre.
