L’incorporation de la redevance pour le développement des infrastructures aéroportuaires (IDEF) dans les billets d’avion des vols internationaux n’aura pas lieu à partir de ce 31 octobre 2010, date butoir fixée par la RVA, (Régie des voies aériennes). C’est une décision du ministre des Transports et voies des communications prise vendredi à l’issue d’une réunion à laquelle ont pris part, notamment, les compagnies aériennes internationales opérant en RDC et le comité professionnel des transports aériens de la Fec.
Cette taxe de la RVA a été mal accueillie par les compagnies internationales.
Pour la RVA, pourtant, l’incorporation de l’IDEF dans les billets d’avion des vols internationaux lui épargnera des frais de production dus à l’impression des coupons GO-PASS et les frais à payer aux banquiers.
La RVA soutenait également que ce nouveau mode de perception est approuvé par les passagers.
Mais, le BAR, la plateforme des compagnies aériennes internationales en RDC, a rejeté cette nouvelle taxe (IDEF) qui, pour lui, a un caractère provisoire et ponctuel.
Le BAR estime que passagers peuvent croire que le prix du billet a augmenté, et que par ailleurs, l’IDEF allait également augmenter les frais de gestion, en plus du fait que cette mesure lui apparaissait discriminatoire parce que ne concernant que les compagnies internationales.
Face à cette dualité, le ministère de tutelle devait trancher.
C’est ce que le ministre des Transports et voies des communications vient de faire en demandant à la RVA de sursoir à cette mesure.
La Régie des voies aériennes est donc appelée à évaluer le coût du système actuel de perception.
Le ministère de tutelle invite aussi le BAR d^évaluer les charges supplémentaires liées à l’intégration de la redevance IDEF dans le coût des billets.
Entre temps, il n ‘ y a plus de date butoir de l’incorporation de cette taxe.
Tout cela, dans l’entendement du ministre des Transports, dans le cadre du processus d’amélioration du climat des affaires en République Démocratique du Congo.