RDC: sécurité aérienne, un atelier à Kinshasa


Plus de 150 mullions USD pour sécuriser la navigation aérienne congolaise.

Des experts de la Banque africaine de développement (BAD), de la Régie des voies aériennes (RVA) ainsi que ceux des ministères des Transports et voies des communications, du Plan, du Portefeuille, et des Finances réfléchissent depuis ce mercredi 3 novembre sur les différentes procédures à suivre pour la mise en application du projet d’urgence de sécurité aérienne (PPSA)en République Démocratique du Congo.

Lundi lundi dernier à Kinshasa, le gouvernement congolais et la BAD ont signé un accord de financement de ce projet à hauteur de plus de 150 millions USD, en raison de  88,6 millions pour la BAD (86%) et de 14,25 millions (14%) pour la partie congolaise.

L’atelier qui s’est ouvert ce mercredi prendra quatre jours.

Les participants auront à se pencher notamment sur la présentation des règles et procédures d’acquisition des services, des biens et des équipements, la procédure de décaissements ainsi que sur la gestion financière du groupe de la Banque africaine de développement.

L’administrateur délégué général de la RVA, Jean Assise, a fixé quelques priorités du projet:

«Il y a quatre grands projets. Il  y a d’abord le projet d’équipements de navigation aérienne et de sécurité aérienne. Celui-ci se déroule sur l’ensemble du territoire. Il y a 40 aéroports qui sont visés plus 11 stations de télécommunication de surveillance aérienne. Le projet de la piste de Lubumbashi, de la tour de contrôle se passe à Lubumbashi, celui de Kisangani à Kisangani, celui de N’djili à côté du pavillon présidentiel sera érigé la nouvelle tour de contrôle et le nouveau centre de contrôle national.»

Après l’atelier, Jean Assise parle de la prochaine étape:

«La RVA a lancé les appels d’offre comme vous l’entendu pour Kisangani, Lubumbashi et N’djili, nous avons remis les résultats confidentiels à la Banque Africaine de Développement maintenant nous attendons la non objection de la Banque qui va nous autoriser à négocier les sociétés qui ont gagné les travaux, nous signons le contrat et nous démarrons le projet.»