Matata Ponyo présente les perspectives économiques de la RDC en 2011

Des liasses de dollars américains et du Franc congolaisDes liasses de dollars américains et du Franc congolais

Des liasses de dollars américains et du Franc congolais

Maintenir un  taux de croissance de près de 7% et  maîtriser l’inflation à moins de 10%. Telles sont les perspectives économiques que le gouvernement congolais envisage en 2011.  Le ministre des Finances, Matata Ponyo les a présentées lundi 24 janvier devant un parterre de représentants diplomatiques, de partenaires au développement et de différents responsables d’entreprises publiques.

Pour Matata Ponyo, 2011 sera marquée principalement, sur le plan interne, par l’organisation des élections. A ce sujet, affirme le ministre des Finances, le gouvernement entend respecter ses engagements et promet de décaisser 20 millions de dollars au cours du 1er trimestre.

La consolidation de la stabilité macro économique restera de mise. Il faudra éviter, selon le ministre des Finances, tout financement du budget par la Banque centrale.

Selon l’argentier national, l’économie congolaise compte atteindre en 2011 un taux de croissance de 6,8%  et maintenir une inflation inférieure à 9,8 %, le niveau atteint en 2010.

Défis

Des défis restent cependant à relever, notamment la lutte contre la fraude et la corruption, une mobilisation encore plus accrue des recettes et la vigilance pour éviter le surendettement.

Matata Ponyo aussi souligné que la RDC devra faire face au risque de ralentissement de l’économie mondiale qui pourrait avoir des retombées négatives sur les investissements directs étrangers et sur les exportations, au risque d’affaiblir les résultats macro économiques attendus.

Matata Mponyo exhorte par ailleurs les différents partenaires au développement à appuyer les budgets au regard des enjeux économiques mais aussi politiques pour l’année qui commence, en particulier pour les élections.

Il a rappelé qu’en 2010, le trésor public a contribué à concurrence de 80 millions de dollars pour le financement du processus électoral, mais n’a déterminé les fonds et le gouvernement ne compte pas se dérober sur la question pour la nouvelle année.