Six jours après la panne survenue sur l’un des deux transformateurs de distribution de courant électrique du poste haute tension Lingwala de la Société nationale d’électricité, (Snel) à Bandalungwa, plusieurs communes de la partie Ouest de Kinshasa connaissent des coupures intempestives de l’électricité, entraînant des conséquences sur le quotidien des habitants de cette partie de la capitale.
Difficile. C’est le mot qui traduit en fait le quotidien de tous ces habitants de l’Ouest de Kinshasa qui vivent au jour le jour de petites activités dépendant essentiellement du courant électrique.
Niclette Landu, connue sous le nom de «Mama Mayele» est vendeuse de boisson. Elle raconte son calvaire :
L’énergie électrique est devenu un denrée rare. Sa fourniture est devenue hypothétique. Là, je viens d’acheter des blocs de glace. Ce qui réduit sensiblement mon bénéfice.
Edo, ajusteur, ne sait non plus à quel saint s’avouer :
Quand on ne produit pas, on ne peut pas vendre. Nous avons de la ferraille, mais sans courant, on ne peut rien faire. On a envisagé d’aller travailler dans les ateliers des collègues, mais c’est impossible. Eux, ils doivent travailler pour leurs commandes.
Et comme si cela ne suffisait pas, une autre difficulté vient s’ajouter à ce cortège de malheurs. Il s’agit du bruit des groupes électrogènes qui ronronnent à longueur des journées.
Il est donc difficile de se reposer après une dure journée, à cause ce bruit.
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