Mbuji-Mayi : les agents de la Miba n’ont pas fêté la sainte Barbe

Le siège de la Minière de Bakwanga (Miba) à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). Photo Okapi.

Les mineurs de l’humanité toute entière ont célébré, mardi 4 décembre, la fête de la sainte Barbe, la sainte-patronne de tous ceux qui ont recourt aux explosifs pour réaliser leur travail, notamment les mineurs. A Mbuji-Mayi, capitale provinciale du Kasaï-Oriental, les agents de la Minière de Bakwanga (Miba) ont commémoré cette journée dans la méditation.

Les mineurs de la Miba ont des arriérés de salaires de près de cinq mois. Samedi 1er décembre dernier, les employés de la Miba ont perçu 40% de leur salaire du mois de mai, affirment-ils.

Les difficultés que traverse la Miba remontent au 18 novembre 2008, date à laquelle ses activités se sont arrêtées. Une nouvelle équipe dirigeante a été nommée en novembre 2010 pour remettre celle-ci en marche.

Les besoins exprimés dans un premier temps pour la reprise de la production de cette entreprise se chiffraient à vingt millions de dollars américains. La Miba avait obtenu le soutien de l’Etat Congolais,  qui a accepté de lui concéder la première tranche de dix million de dollars américains, grâce à laquelle la Miba a procédée à plus ou moins quarante ventes aux enchères du diamant au niveau local.

Par ailleurs, depuis le début du mois d’octobre de l’année en cours,  l’état défectueux des engins de production ne favorise plus le déroulement normal des opérations de certification. Encore moins, le maintien de niveau de production susceptible de couvrir les charges de fonctionnement.

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