Massacre hier mercredi dans la carrière minière de Bisié au Nord Kivu. Une quarantaine de morts, selon la police de mines de Goma. Mais les sources administratives locales avancent le bilan d’une dizaine de morts et une quarantaine des blessés

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Drame dans la carrière minière de Bisié, à plus de 100 km de Walikale au Nord Kivu. Le bilan fait état d’une dizaine de personnes tuées et 45 blessées. Selon des sources administratives à Walikale, ces tueries qui se sont déroulées dans la nuit de mardi à mercredi sont attribuées à un nouveau mouvement Maï maï dirigé par un certain Tcheka. Les dernières informations reçues indiquent que 3 blessés graves parmi les 45 de ce massacre viennent d’arriver ce jeudi à Ndingala, à 45 km du centre de Walikale, sur l’Axe-Kisangani.
Les 16 personnes tuées ont été enterrées hier mercredi à Bisié, indique l’autorité de Walikale. Entre temps, précise la même source, les FARDC qui ont été renforcés, sont actuellement à la poursuite des auteurs de ces massacres qui ont pris la direction de Wangoa, d’où ils sont venus. Pour l’instant, aucune information n’est encore disponible sur les motivations de ces tueries, selon la même autorité.

- Pourquoi ce massacre ?

- Comment sécuriser la population de Bisié et d’autres zones minières de l’Est du pays ?

Invité
- Julien Paluku, Gouverneur du Nord Kivu.

- Jason Luneno, Président de la société civile du Nord Kivu.

- Dismas Kitenge, Président du groupe Lotus, une ONG de défense de droits de l’Homme basée à Kisangani et affiliée à la fédération internationale de défense de droits de l’Homme (FIDH).