Me Sudi Alimasi parle de la lutte contre les mines antipersonnel

Des enfants entrain de brandir une banderole lors de la journée internationale anti-mines à Bukavu, 04/2011. Photo Monusco

Maitre Sudi Alimasi Kimputu est l’invité de Radio Okapi ce jeudi 4 avril. Il est directeur du Centre congolais de lutte contre les mines antipersonnel. A l’occasion de la célébration de la journée internationale de lutte contre les mines antipersonnel, il fait un état de lieux de la lutte contre les mines antipersonnel. La convention d’Ottawa que la RDC a ratifié interdit l’emploi, l e stockage, la production, la mise au point, l’acquisition et le transfert des mines antipersonnel et exige leur destruction, qu’elles soient stockées ou enfouies dans le sol.

Me Sudi Alimasi affirme que les provinces les plus touchées par les mines antipersonnel sont l’Equateur, la Province Orientale, le Katanga, une partie du Maniema, une partie du Nord-Kivu, une partie du Sud-Kivu et les deux Kasaï.

« Kinshasa a également connu ce problème mais maintenant il reste plus la question des restes explosifs de guerre puisque les mines ont été enlevées à travers la ville », poursuit-il.

Il indique également que la province du Bas-Congo est déclarée « libre de mines », expliquant que « les opérateurs affectés dans cette province ont mené des enquêtes et ont déminé toutes les mines antipersonnel ».

Les mines ont fait 2 458 « victimes identifiées » depuis 2002, affirme le directeur du Centre congolais de lutte contre les mines antipersonnel, faisant remarquer cependant que ce chiffre ne concerne pas plus de 10% des projets d’identification des victimes.

Me Sudi Alimasi est interrogé par Nadine Fula.

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