Docteur Patrick Lunzayiladio, médecin chargé des soins médicaux au centre Bomoyi bwa sika (BBS) à Kinshasa, a indiqué jeudi 18 avril à la délégation du Fond Mondial en visite dans ce centre que sur 453 filles de la rue dépistées en 2009, 39 filles soit 7,2 pourcent sont séropositives.
Selon lui, 14 filles parmi les 39 séropositives sont sous traitement antirétroviral. Deux de ses filles qui étaient sous traitement ont fui le centre. Il a indiqué que la plupart des filles recueillies au centre BBS sont victimes de fracture familiale et de stigmatisation dans la société.
«Un pasteur a dit à notre maman que je suis sorcière, elle m’a chassée de la maison, je suis restée seule», a témoigné une fillette de dix ans.
Docteur Ibrahim Dialo, coordinateur terrain, invite les bailleurs de fond à leur fournir un financement conséquent pour pouvoir prendre en charge les malades qui n’ont pas accès aux soins car le traitement antirétroviral est un traitement à vie, a-t-il rappelé.
