José Endundo: «Il est grand temps qu’on parle de forêts du Congo»

La 6ème session ordinaire des ministres de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) s’est ouverte, lundi 8 novembre à Kinshasa. Plusieurs décisions devraient y être prises pour la sauvegarde de ressources naturelles. Cette rencontre revêt une signification particulière pour la RDC, qui va briguer cette année la présidence de la Comifac. 

Le ministre congolais de l’Environnement, Conservation de la nature et Tourisme, José Endundo,  revient sur les ambitions de la RDC pendant les deux ans de mandat qu’elle va briguer:

«La RDC va renforcer la structure de négociations d’Afrique, qu’il s’agisse de négociations climatiques, des négociations sur la biodiversité,  et sur d’autres questions pertinentes qui sont devenues aujourd’hui des questions mondiales. La RDC va vouloir aussi faire en sorte que nous existions plus en terme d’images. Dans le monde, on parle plus de forêts de Brésil. Il est devenu grand temps qu’on parle de forêts du Congo.»

Pour lui, le temps a sonné pour ce pays noue des alliances stratégiques entre les trois grands bassins forestiers.

Le ministre Endundu a poursuivi:

«Nous voulons créer, dans le cadre du processus REDD+, un partenariat qui fasse que nous pesions tout le poids nécessaire, le poids que nous avons par ailleurs dans les négociations internationales.»

La session de Kinshasa regroupe dix ministres ainsi que des experts pendant quatre jours à ce sujet.