Kinshasa: la dégradation du réseau de canalisation des eaux s’accentue

Une des routes principale de la commune de Kimbanseke à Kinshasa le 11/12/2011. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le réseau de canalisation d’eau dans la ville de Kinshasa  est défectueux, a constaté un reporter de Radio Okapi, ce lundi 14 mai. Une situation qui date de longtemps et qui s’accentue. Désormais, les eaux de pluies, se frayent toutes seules leur chemin abîmant les chaussées. 

Au quartier pompage de Ngaliema, toutes les canalisations sont bouchées aux environs de la station service Cobil avant d’atteindre le pont Kinsuka. « Il y a des eaux qui viennent desquartiers Don Bosco, Mbudi ou d’autres encore de Mimosa… et stagnent ici», témoigne un habitant de Pompage.  

Dans la Commune de la Gombe, au croisement Luambo Makiadi (ex-Bokassa) et du Commerce, tous les égouts sont obstrués. A Lingwala, au niveau de la bifurcation Itaga-Huileries et vers la voie ferrée, le sable remplit les caniveaux qui ne servent plus à rien. Une partie de l’avenue Mushie vers les monts des arts est devenue un dépotoir. L’eau se débrouille pour trouver du chemin et se déverser sur l’avenue des huileries.

Sur l’avenue victoire, dans la commune de Kalamu, les travaux de curage des caniveaux  inachevés par l’Office des voiries et drainages (OVD) rendent plutôt difficile le passage des eaux.  Pourtant les véhicules de l’OVD passent par là régulièrement sans qu’aucune action ne soit menée pour résoudre achever le problème.

Entre Bongolo et Kapela, toutes les rigoles sont bouchées. Au rond point Ezo toutes les eaux de pluie provenant de la commune de Makala ne parviennent plus à atteindre la rivière de Mombele, faute de canalisation. Les habitants de ce coin indiquent qu’une école privée a été construite sur la canalisation conduisant vers cette rivière. La même situation est observée sur la 17e rue à Limete où une maison d’habitation été construite sur les caniveaux.

L’avenue Sefu, à Lemba, entre les quartiers Super et Terminus, s’est gravement dégradée. L’eau a défoncé le bitume et les crevasses se sont créés et conservent les eaux pendant plusieurs jours. Au niveau du Boulevard triomphal, vers le bâtiment qui abritait un ancien centre de traitement médical d’Amocongo, un lac artificiel se crée après chaque pluie. Et la liste des sites similaires n’est pas exhaustive.

Approchés, les responsables de l’OVD qui se charge de l’assainissement de la ville demeurent indisponibles.

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