Une faction du Mouvement du 23 mars (M23), une rebellion active dans l’Est de la République démocratique du Congo, a affirmé n’avoir pas connaissance d’un projet d’accord avec Kinshasa qui pourrait déboucher sur l’intégration de ses hommes dans l’armée.
Cette déclaration de mardi soir fait suite aux déclarations du porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, selon qui Kinshasa aurait reçu des offres du groupe Makenga disant qu’ils veulent renoncer à la rébellion et intégrer l’armée gouvernementale.
Le porte-parole du gouvernement n’était pas immédiatement joignable mercredi pour réagir à ces développements.
Cet accord dont la signature était prévue, selon une source officieuse, le 15 mars prochain, devait mettre un terme à l’affrontement qui dure depuis mai 2012 entre le M23 et l’armée gouvernementale. En contrepartie, une partie des rebelles devaient être intégrés dans l’armée et les réformes politiques régionales accélérées en vue d’une plus grande décentralisation.
La faction du M23 dirigée par le général Sultani Makenga, pourtant considérée jusqu’à présent comme favorable à une pacification, a annoncé qu’elle n’en avait pas eu connaissance.
Notre Mouvement affirme haut et fort ne pas être saisi ni par la facilitation ni par le gouvernement de Kinshasa à ce sujet, affirme un communiqué signé par Bertrand Bisimwa, nouveau président politique du M23 pro-Makenga.
Si ce document existe, il devrait faire l’objet d’une négociation entre notre mouvement et le gouvernement de la RDC en présence de la facilitation, assurée par l’Ouganda, poursuit-il. Lire la suite sur romandie.com