Le FCC révèle les critères de désignation d’Emmanuel Ramazani comme son candidat à la présidentielle


 
Le comité stratégique du Front Commun pour le Congo (FCC) a rendu public les critères qui ont concouru à la désignation d’Emmanuel Ramazani Shadary comme son candidat à l’élection présidentielle. C’était au cours d’une conférence de presse ce jeudi 16 août à Kinshasa.
 
«L'un des objectifs majeurs du FCC, fixés dans la charte de celui-ci, c'était la désignation d'un seul candidat à l'élection présidentielle. Parmi les critères édictés par l’autorité morale du FCC relevons les éléments suivants : « être patriote, intègre (avoir des valeurs morales indiscutables), rassembleur, visionnaire, prêt à se sacrifier pour le travail, disponible et accessible, leader, nationaliste et non tribaliste, avoir un engagement sans faille pour le Congo, remplir les conditions d’éligibilité et avoir une expérience avérée dans la gestion de la chose publique », a détaillé le ministre Ingele Ifoto, membre du comité stratégique du FCC qui intervenait à la conférence animée principalement par le directeur de cabinet du chef de l’Etat.
 
Néhémie Mwilanya a promis le soutient du FCC au candidat Emmanuel Ramazani, choisi par l’autorité morale de cette plate-forme politique.
 
«Nous félicitons notre camarade Emmanuel Ramazani Shadary pour avoir été porté à cette candidature. Cette désignation a été laborieuse. C’est un processus participatif qui a abouti à la désignation de ce candidat. Nous sommes là, comme comité stratégique du Front pour vous assurer que ce candidat va bénéficier de l'appui et du soutien de tous les membres du Front. Nous lançons un appel au peuple congolais. Nous lui demandons de suivre notre regard porté sur cet acteur majeur de la scène politique qu'est le FCC qui a apporté un message de renouveau et qui est digne de confiance. Nous demandons au Congolais de croire  à cette force politique, porteuse d'espoir de la Nation », a lancé Néhémie Mwilanya.
 
Le directeur de cabinet de Joseph Kabila demande à la communauté internationale de ne pas « être actrice, de manière directe ou indirecte de l'instabilité du Congo, mais plutôt d’appuyer les efforts des institutions établies pour plus de stabilité ».

Lire aussi sur radiookapi.net: