Revue de presse du jeudi 23 août 2018.
Pour riposter à l’épidémie de la fièvre hémorragique Ebola qui sévit à Mangina et Béni au Nord-Kivu, le gouvernement dévoile 9 mesures pour la combattre, renseigne 7sur7.cd.
Il s’agit donc de la surveillance épidémiologique, la surveillance des points d’entrée et de sortie vers les autres provinces et vers les pays voisins, la prévention des infections dans les lieux publics comme les marchés, les parkings, les lieux de culte et les écoles surtout à Mangina, la vaccination, la prise en charge psychologique et sociale des victimes et leurs proches, la sensibilisation psychosociale, l’installation des centres de traitement Ebola à Mangina, Goma et Beni, la gratuité des soins dans toutes les zones de santé affectées et le remplacement de tout le matériel de l’hôpital de Mangina, énumère le média en ligne.
Actualité.cd s’intéresse pour sa part à la politique et indique que le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) Jean-Marc Kabund-a-Kabund a martelé que son parti n’est pas opposé à l’idée d’une candidature unique de l’opposition. Pour lui, l’opposition aura plus de chance de l’emporter si elle se range derrière un seul candidat.
Mais le secrétaire général de l’UDPS, Jean-Marc Kabund, souhaite que Félix Tshisekedi, président de son parti, soit désigné candidat unique de toute l’opposition, précise le site Internet.
Une candidature, qui selon L’Avenir suscite des interrogations notamment sur la véracité des diplômes de Félix Tshisekedi. Le journal se réfère à certaines publications sur les réseaux sociaux qui indiquent que « les diplômes que M. Félix Tshilombo Tshisekedi aurait présentés à l’appui de sa candidature à la Présidence de la République seraient des faux ».
« Nul n’est certain que les documents présentés par M. Tshilombo Tshisekedi sont des faux. Au contraire, bénéficiant jusqu’ici de la présomption d’innocence, seul l’intéressé ainsi que les autorités compétentes peuvent dire clairement au peuple congolais de quoi il en retourne », écrit le tabloïd.
Pour le quotidien, ce serait compromettre l’Etat de droit que de fermer les yeux, sur des violations aussi graves de la loi pour des raisons prétendument politiques, de compromis ou « d’inclusivité » des élections. Les diplômes sont des documents sérieux qui attestent du parcours estudiantin du détenteur.
Un autre candidat à la présidentielle, c’est Samy Badibanga. Dans son programme de gouvernance, il promet «10 à 15 millions d’emplois à créer, 1 milliard de dollars américains de fonds communautaires à constituer pour la jeunesse et l’entreprise, 80 à 100 milliards de dollars américains de budget annuel, 400 à 500 milliards USD de Produit national brut, et 50 milliards USD de réserves dans le Fonds de développement durable de la RDC », a dévoilé Times.cd.
Objectifs réalisables en cinq ans, promet-il. Et leur mise en œuvre repose sur trois grandes priorités : la sécurité des personnes et des biens, ainsi que la transparence absolue des affaires publiques. Ensuite, les emplois et entreprises pour la jeunesse. Et, enfin, l’aide financière aux familles démunies, ajoute le média.
Dans ce nouveau pacte social, l’ex-Premier ministre promet un salaire minimum de 250 dollars pour tous les agents de l’État, renchérit Forum des As.
Pour Samy Badibanga, cité par le quotidien, c’est une mesure de justice sociale et de redistribution des richesses. C’est aussi une mesure de lutte contre la corruption et les tracasseries policières et fiscales qui gangrènent notre économie et le quotidien des Congolais.
Cas-info.ca revient sur la proposition de Léon Kengo wa Dondo, qui demandait à Moïse Katumbi de solliciter une amnistie auprès du chef de l’Etat Joseph Kabila. Pour l’ex-gouverneur du Katanga, en exil, il n’a pas « besoin d’être amnistié parce qu’il n’a rien fait. »
Il dit attendre le résultat de sa requête introduite auprès du Conseil d’Etat et projette une table-ronde pour statuer sur le choix du candidat unique de l’opposition dans les prochains jours, poursuit le média en ligne.
