Le collectif Alpha Ujuvi a appelé le week-end dernier le gouvernement à prendre en charge l’enseignement non formel dans son budget consacré à l’éducation. Le manque des moyens suffisants pour récupérer un grand nombre d’analphabètes encore présents en milieux ruraux et urbains constitue le grand défi que rencontre les structures d’alphabétisation en particulier au Nord-Kivu.
La réussite de l’alphabétisation exige en même temps un accompagnement socio-économique, le développement des compétences de la population concernée et la prise en charge de leurs enseignants. Ce travail nécessite plus des moyens auxquels les structures n’accèdent pas, selon collectif Alpha Ujuvi.
Ces structures rencontrent des difficultés financières du fait que les candidats ne paient presque pas leur formation, a expliqué sa coordonnatrice provinciale, Xaverine Kaumba.
« On fixe le minerval plus bas. Mais, ils n’arrivent toujours pas à payer. Alors, nous prenons en charge et l’enseignant et l’accompagnateur psycho-social », a-t-elle poursuivi, appelant le gouvernement à financer la formation non formelle en RDC.
Alpha Ujuvi indique qu’il encadre actuellement environ 600 personnes réparties dans ses différents programmes ; tels que l’alphabétisation, le rattrapage scolaire, les formations professionnelles et la capacitation dans diverses thématiques sociales.
