RDC: les trois raisons du retrait du Parc national de la Salonga de la liste du patrimoine mondial en péril

Trois raisons ont poussé l'Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) à retirer le Parc national de la Salonga de la liste du patrimoine mondial en péril. Lors d'une conférence de presse organisée jeudi 22 juillet à Kinshasa, le directeur général de l'Institut national pour la conservation de la nature, Cosma Wilungula, parle de l'atteinte des indicateurs, la bonne gouvernance et le problème d'exploitation du pétrole au sein du Parc.

Le Parc national de la Salonga a été retiré de la liste noire du patrimoine mondial en péril, lundi 19 juillet à l’issue de la 44ème session de l’UNESCO qui se poursuit encore à Fuzhou, en Chine.

Pour Cosma Wilungula, cette décision de l’UNESCO a été motivée par la « baisse du braconnage, l’amélioration de relations de cette structure avec les communautés locales et l’annulation du projet visant l’exploitation pétrolière » dans cette aire protégée.

« Les trois dernières questions qui nous ont été posées par le comité du patrimoine mondial pour pouvoir sortir le Parc national de la Salonga de la liste noire du patrimoine mondial en péril concernait l’atteinte des indicateurs", explique-t-il.

Cosma Wilungula fait savoir que dans les atteintes des indicateurs, la première chose était la baisse du braconnage ; la deuxième chose visait l’amélioration des relations avec les communautés, la troisième était la délimitation et la matérialisation des limites.

"Et ces questions ont été observées", se réjouit-il.

Le deuxième criterium concernait la bonne gouvernance », à poursuivi Cosma Wilungula.

Le directeur général de l’ICCN précise que la RDC a mis en place des mécanismes pour une meilleure gestion du parc.

Le troisième indicateur concernait l'exploitation  du pétrole dans le Parc.

"J’ai discuté avec notre ministère des Hydrocarbures et mon collègue, le directeur général de la SONHYDRO qui est l’institution où l’entreprise qui a la responsabilité de l’exploitation du pétrole, afin que j’obtienne de leurs bouches cette garantie et ils l’ont témoigné. Nous avons fait un procès-verbal (PV). Ils ont écrit, tout ce que je vous ai répondu, ici. Aujourd’hui les offres pour le bloc continental et vers le lac Tanganyka (Kalemie), ils vous ont témoigné que le procès est en cours avec des résolutions à l’amiable », a détaillé M. Wilungula.