Le parti politique Ensemble pour la République dénonce des « perquisitions arbitraires » dont est victime son président national, Moïse Katumbi, depuis plusieurs mois. Dieudonné Bolengetenge, secrétaire général du parti, l’a fait savoir à travers une déclaration faite à la presse lundi 19 mai à Kinshasa.
Le samedi 17 mai, rapporte Dieudonné Bolengetenge, des agents des services de sécurité, se sont déployés dans les propriétés privées de Moïse Katumbi Chapwe, dans son village natal Kashobwe, territoire de Kasenga (Haut-Katanga), pour une nouvelle perquisition, sans mandat, en violation de la Constitution :
« Cette fois- ci ils se sont intéressés particulièrement à son bateau soupçonné d’avoir navigué en direction de Mulonde, à une centaine de kilomètres de là. Dans les faits, le bateau n’a pas fait le déplacement dans cette direction. Et s’il avait effectué ce trajet, où serait l’infraction présumée ou la preuve d’un acte délictueux ? »
Pour lui, tous ces « cas d’abus de pouvoir et tant d’autres actes de barbarie » commis à l’encontre de Moïse Katumbi et d’autres leaders de l’opposition n’élèvent guère la RDC. Bien au contraire, ils témoignent de la décadence de ce régime, qui expose de paisibles citoyens à l’arbitraire.
Dieudonné Bolengetenge accuse le régime Tshisekedi de ne pas œuvrer à poser les jalons de la paix et de la réconciliation des Congolais ni à consolider l’unité nationale pour relancer la reconstruction du pays.
« Le régime au pouvoir ne s’investit que dans l’indexation de boucs-émissaires et la création des conflits pour détourner l’attention du peuple de tous ces scandales de détournement de deniers publics, de corruption et de gabegie financière dans la gestion de la République », a-t-il poursuivi.
