A Kisangani, les rumeurs du « vol de sexe masculin » après une simple salutation créent une psychose dangereuse, menant à des violences extrêmes et au lynchage de personnes innocentes. Selon le gouverneur de la Tshopo, près de 17 morts enregistrés à travers la province à la suite de ces actes barbares. Face à cette escalade, les leaders religieux lancent un appel urgent au calme, à la vigilance et au discernement.
Pour maitre Patient Biselenge, défenseur des droits humains, les sanctions judiciaires exemplaires des auteurs des cas de justice populaire peuvent dissuader les autres. Par ailleurs le professeur Gauthier Musenge, sociologue, demande l’implication des autorités politico-administratives ainsi que des leaders d’opinion pour contrer ces folles rumeurs qui endeuillent les familles.
Maitre Biselenge et le professeur Musenge s’entretiennent à sujet avec Jody Daniel Nkashama :
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