La situation sécuritaire et humanitaire continue de se détériorer dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu) indiquent plusieurs sources locales, faisant état d'une vive tension qui a prévalu, ce jeudi 20 novembre, dans plusieurs localités.
Après trois jours d’affrontements opposant l’armée congolaise et ses alliés locaux à la rébellion de l’AFC-M23, de nouvelles localités sont passées sous occupation des rebelles.
Des sources locales déplorent cette situation qui intervient malgré la signature, le weekend dernier, de l’accord-cadre entre le gouvernement congolais et la rébellion AFC-M23 à Doha.
Ces combats, qui ont repris dimanche, se sont poursuivis jusqu’à mercredi dans plusieurs localités des territoires de Masisi et Walikale.
D’une part, les villages de Kashanje et Nyampanika, près de Mweso, sont passés sous occupation des miliciens Wazalendo après de violents affrontements avec l’AFC-M23 dimanche contre les positions de l’AFC-M23.
Ces affrontements ont forcé les habitants de certains coins de l’agglomération de Mweso à fuir le milieu.
Administration parallèle
D’autres part, les rebelles de l’AFC-M23 ont occupé, entre le même dimanche et mardi 18 novembre, les villages de Kasheke et Bituna, dans le secteur d’Osso Banyungu, mais aussi d’autres villages, dont le chef-lieu du secteur de Katoyi, et celui du groupement Nyamaboko 1er.
Ils les ont occupés à l’issue de violents combats contre les Wazalendo et quelques éléments de l’armée congolaise.
Les sources de la notabilité locale et la société civile de cette partie du territoire de Masisi dénoncent une campagne d’installation d’une administration parallèle dans ces entités coutumières.
Pendant ce temps, des mouvements de populations sont signalés vers les villages du groupement Waloa Yungu, dans le territoire voisin de Walikale.








