Dans son rapport publié ce mercredi, cette l’ONG
internationale dénonce la spirale de violence créée selon elle, par l’armement des civils et
l’échec du brassage. Human Rights Watch confirme en effet les accusations émises par Amnesty
International sur la responsabilité des autorités provinciales du Nord Kivu dans la
distribution d’armes, rapporte radiookapi.net.
Anneke Woundeberg, chercheuse à
Human Rights Watch, précise que l’échec du brassage et de l’intégration est l’une des causes
de la résurgence de la violence dans le Nord Kivu. Car, dit elle, des groupes armés
différents opèrent toujours dans cette partie du pays. « Si nous n’arrivons pas au
brassage et à l’intégration de toutes les branches armées, nous ne pourrons pas espérer le
retour de la paix à l’Est du Congo », déclare la chercheuse.