Fini l’ambiance électorale. Adieu aussi l’éclairage public et autres animations radiophoniques connues en période de campagne électorale. Une semaine après les élections, la cité de Mweka retrouve l’obscurité et son calme habituelle. Tous les candidats qui y ont battu campagne sont repartis et leurs projets de développement sont au point mort. Cette situation inquiète la population qui se croit encore une fois dupée par des politiciens, rapporte radiookapi.net
A 18 heures, toute la cité de Mweka baigne dans le noir. Les artères éclairées autrefois pendant la campagne électorale sont plongées dans l’obscurité. La musique est rare. La seule radio locale émettant en FM est réduite au silence. Ce changement brusque inquiète les habitants. Pourtant, durant la campagne électorale, la cité prenait les allures d’un grand centre. Six jours après les élections, le rêve s’est évanoui.
Pour Bernard Kandolo, directeur de cette radio locale, sa chaîne a interrompu ses émissions par manque de carburant. Par conséquent, elle a été contrainte de réduire le nombre d’heure de diffusion.
A cause de la grève des agents de la Société nationale des chemins de fer du Congo à Ilebo, la cité de Mweka s’approvisionne désormais par vélo. La Société nationale d’électricité ne fournit plus du courant pour les mêmes raisons de manque de carburant. Mais la population attribue cette situation à la déception de certains candidats qui pensaient ratisser large lors des scrutins. Leur déception est d’autant plus grande qu’ils ont décidé d’arrêter toutes les activités de développement en faveur de cette contrée. Fini donc le rêve pour les habitants de Mweka qui ont retrouvé leur train de vie d’avant les joutes électorales.
