Jusque dimanche soir, 580 éléments fidèles à Laurent Nkunda ont été enregistrés, selon le major Ingoma de la SMI (Structure militaire d’intégration). L’opération se passe à Mweso, à environ 100 kilomètres au nord de Goma. Elle concerne 2000 hommes, rapporte radiookapi.net
Le rythme est lent, estime l’officier FARDC chargé de l’identification des ex-insurgés. A la base, la majorité des militaires concernés sont analphabètes, a expliqué le major Ingoma. Ceux-ci ont du mal à donner les numéros de leurs armes, les lieux de leur enrôlement dans l’armée et d’autres détails essentiels à leur identification complète.
rnA cette difficulté s’ajoute celle de la communication, a poursuivi l’officier militaire. Alors que le personnel de la Structure militaire d’intégration s’exprime en français et en lingala, la plupart de ces éléments ne s’expriment que dans la langue locale mélangée à un peu de Swahili. Ce qui fait que, pour un élément à identifier, l’opération peut prendre plusieurs dizaines de minutes.
Pour rappel, le mixage concerne les militaires fidèles au général déchu Laurent Nkunda et ceux des FARDC non encore brassés.