Ces ex combattants sont poursuivis pour destruction méchante des biens lors d’une descente dans les rues mardi dernier. Ces mineurs démobilisés réclamaient la mise en application par le Bureau international du travail du projet de leur réinsertion économique, rapporte radiookapi.net
Selon le greffier divisionnaire du parquet de Gemena, les biens détruits étaient ceux de l’ONG Les Aiglons, notamment un kit complet des ordinateurs, une machine à écrire et des chaises en plastique. Ces ex-enfants soldats exigent leur réinsertion économique tel qu’il était conçu et initié par le Bureau international du travail depuis avril 2004. Ce projet était exécuté par l’ONG Les Aiglons.
De son côté, selon Polycarpe Ngawi, président de cette ONG, plus de 500 enfants ex-combattants ont bénéficié de ce projet. Mais depuis 2004, Les Aiglons n’ont plus reçu des fonds, a-t-il fait savoir.