L’Inspection principale de l’Epsp Katanga III a fermé provisoirement le centre des examens d’Etat de Nyunzu. De violentes manifestations d’élèves finalistes ont eu lieu il y a 3 semaines. Les bureaux de la sous division avaient été saccagés, les inspecteurs réduits à la clandestinité et des policiers blessés, dont l’un a succombé de ses blessures à l’Hôpital Général, rapporte radiookapi.net
Les élèves finalistes de l’Institut Lwizi sont affectés au centre de Kabalo. Ceux de l’Institut Kibombo de Lengwe iront au centre de Mbulula, à 60 kilomètres de Kongolo. Les écoles restantes et les autodidactes de Nyunzu sont affectés dans les Centres de Kalemie.
L’Inspecteur principal provincial de L’Epsp Katanga III l’a annoncé dans une lettre datée du 29 avril dernier. Cette mesure frappe plus de 123 finalistes de 7 instituts qui présentent des candidats aux examens d’Etat. Les autodidactes y compris.
Pour l’Inspecteur Freddy Ngoy Wa Ngoy, la sécurité n’est plus assurée à Nyunzu pour organiser des épreuves. « Le jour où il y a eu la marche, l’administrateur du territoire, lui-même, on ne l’a pas vu. La police était dépassée. Pour sécuriser les uns et les autres, il fallait absolument délocaliser ce centre. D’abord, le centre lui-même n’est pas viable et, par-dessus, il y a cet esprit de fraude vraiment très développé ».
Entre temps, l’Inspecteur Principal a suspendu le préfet de l’Institut Mapendo II de Nyunzu. Il a aussi ouvert une action disciplinaire à son encontre. Ce préfet est accusé d’avoir tenu une réunion avec les finalistes. Il les aurait incités à manifester le 18 avril contre les inspecteurs fixés à Nyunzu.
Les finalistes de Nyunzu sont ainsi éparpillés. Ils s’interrogent sur les moyens de transport pour parvenir aux nouveaux Centres de Kabalo, Kalemie et Kongolo. La plus petite distance à parcourir à pied se situe entre 100 et 130 km.