Ce montant représente la contribution du gouvernement Français pour la poursuite du processus électoral en RDC. Ces fonds sont destinés à l’organisation des élections municipales, urbaines et locales. La signature de cette convention est intervenue mercredi au siège de la CEI (Commission électorale indépendante) à Kinshasa. Selon le 2e vice-président de cette institution, plus de 60% des fonds prévus pour ces élections sont déjà disponibles. Il reconnaît cependant que la CEI a des défis énormes à relever, rapporte radiookapi.net
Selon Norbert Basengezi, le gouvernement congolais s’est engagé pour 50 millions de dollars, 49 millions et quelque chose, on arrondit à 50 millions, les autres pays se sont engagés aussi pour 50 millions ; et les 80 millions de l’Onu, en provenance donc de New York, c’est qu’on est à 180 millions sur les 300 millions prévus. En faisant le calcul, a-t-il poursuivi, on est au-delà de 60% de fonds dont on a besoin. Le 2e vice-président de la CEI évoque les grands défis, notamment, le fait que le nombre d’hélicoptères de la Monuc a diminué pendant que la superficie du pays est restée la même. En même temps, les circonscriptions sont passées de 189 au 2e tour à 6 037. Le deuxième défi est celui du découpage territorial dont la loi reste encore à élaborer, nonobstant l’existence de la loi sur la décentralisation, indique-t-il.
D’après Philippe Righini, chargé d’affaires de la France en RDC, il s’agit pour le gouvernement français, à travers cette contribution, de marquer avec les autres bailleurs des fonds leur attachement au renforcement de l’Etat de droit et de la démocratie en RDC.









