Mbuji-Mayi : l’UDPS empêchée de siéger à sa permanence

Une vue aérienne de la ville de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental (RDC).  Panoramio.com/Ph. VINCENT FrancoisUne vue aérienne de la ville de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental (RDC). Panoramio.com/Ph. VINCENT Francois

Une vue aérienne de la ville de Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental (RDC). Panoramio.com/Ph. VINCENT Francois

Les membres de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS)/Mbuji-Mayi ont été empêchés de se réunir samedi 31 mars à leur permanence de Mua Luse au Kasaï-Oriental. La Police déployée sur le lieu a calmement demandé aux sympathisants de vider le siège.

Le président de l’UDPS/Mbuji-Mayi, Denis Kalombo, dit prendre acte qu’ils sont empêchés de travailler dans leur permanence.

Il revient sur les faits :

« Nous nous sommes retrouvés à la permanence à l’heure indiquée. La police est venue nous disperser quelques minutes plus tard. Il y a eu une petite bousculade entre les membres de mon parti mécontents et les éléments de la police. Nos sympathisants demandaient des explications à la police pour savoir pourquoi on empêchait de siéger étant donné que toutes les permanences ont fonctionné le week-end ».

Denis Kalombo indique que pour des activités de routine, ils n’ont pas besoin d’autorisation pour se réunir.

« Samedi prochain nous allons encore venir travailler jusqu’à ce qu’ils comprennent que pour les activités de routine, nous n’avons pas besoin d’autorisation. Cette place est une permanence et nous nous retrouvons régulièrement là bas mais nous ne comprenons pas que cette fois-ci on nous empêche de siéger », a-t-il ajouté.

Aucun cas d’interpellation, ni de violence n’a été enregistré.

Signalons que la permanence de l’UDPS/Mbuji-Mayi est sous la surveillance de la police depuis près de six mois.

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