Appel à candidatures au poste d’enquêteur

Avec l’appui de l’Organisation des Nations Unis pour l’alimentation et
l’agriculture « FAO» et de l’Union Européenne, Tropenbos International
RD Congo va exécuter sur douze mois le projet intitulé : « Exploitation et
transformation du bois artisanal : appui à la création de petites
entreprises formelles et légales».
Contexte du projet :
La RDC détient près de deux tiers des forêts du bassin du Congo. Ces forêts
constituent un patrimoine important tant pour les Congolais que pour l’humanité.
Elles devraient être mieux gérées pour le bien des populations riveraines et des
générations futures. Et pourtant, elles semblent menacées par les activités
humaines : l’agriculture sur brûlis, l’exploitation forestière, l’exploitation minière, la
fraude généralisée, le non-respect de la réglementation du secteur, etc. En effet, le
respect du cadre légal et réglementaire en matière d’exploitation forestière est une
garantie pour les droits des communautés locales et, partant, un moyen de réduction
de la pauvreté en zone forestière. C’est pourquoi le pays a rejoint le plan d’action
FLEGT de l’UE pour négocier un accord de partenariat volontaire. Ce processus,
aujourd’hui en léthargie, est une occasion pour la RDC de revisiter sa réglementation
forestière, éventuellement de l’améliorer pour son application efficace.
En effet, selon les résultats du projet « APV-FLEGT : exploitation et commerce légaux
du bois, une affaire de tous en Province Orientale » qui ont confirmé les conclusions
des recherches de Tropenbos International (voir le site web l’organisation sur le lien
suivant : http://www.tropenbos.org/country_programmes/dr+congo ) sur le bois
artisanal, les acteurs de la filière fonctionnent généralement de manière informelle.
Ce mode opératoire est préféré pour plusieurs raisons : l’obtention du statut légal
d’exploitant artisanal est un parcours du combattant pour un individu isolé ; le
préjugé selon lequel l’établissement légal augmenterait considérablement les coûts
d’activité du fait de la multiplicité des prélèvements par divers agents et
administrations de l’Etat. Or, les premiers résultats du projet « des associations
d’exploitants artisanaux au service de la légalité et de la rentabilité économique pour tous » tendent à indiquer plutôt que l’exercice professionnel informel entraine un manque à gagner important pour l’Etat qui voit une bonne partie de ses recettes lui échapper, pour les communautés locales dont les ressources forestières s’épuisent irrémédiablement sans garantie d’une véritable amélioration de leurs conditions de vie et pour les exploitants artisanaux dont les efforts et le labeur ne sont pas rétribués équitablement. Les multiples perceptions indues par des fonctionnaires sur les activités informelles seraient plus élevées que les prélèvements légaux si ces derniers étaient formellement acquittés. Mais, les opérateurs le ressentent moins puisqu’ils paient plusieurs petites sommes en différentes occasions sans jamais en tenir une comptabilité qui les alarmerait sur les pertes importantes subies en opérant informellement et illégalement.
Ce projet entend interroger l’idée reçue sur une plus grande rentabilité des activités informelles/illégales par des études sérieuses et susciter ainsi l’intérêt de la formalisation et de la légalité. Et partant, il veut aider les opérateurs informels/illégaux dans les démarches pour constituer des micro-entreprises formelles/légales et les accompagner sur le chemin du succès entrepreneurial grâce au parrainage des artisans retraités bénévoles du Nord qui partageront avec eux leurs expériences de gestion et les assisteront à élaborer leurs projets d’entreprise. C’est sur ces derniers points que repose, entre autres, la durabilité des résultats du projet qui sera exécuté sur trois sites : Aru, Kisangani et Mambasa. Cependant, huit délégués (deux par site) de Bafwasende, Isangi, Mahagi et Ubundu (zones d’intervention des deux projets précédents) seront invités et associés à des activités du projet pour qu’ils expérimentent seuls et volontairement la constitution d’entreprises formelles et légales.
Objectif du projet : Appuyer des opérateurs de l’exploitation et de la transformation du bois artisanal à fonctionner en micro-entreprises formelles et légales. Information sur le poste de l’enquêteur Titre : Enquêteur Rémunérations : Per diem et honoraires Affectation : Aru, Kisangani et Mambasa Secteur d’activité : Recherche, enquêtes d’opinion, rapportage Type de contrat : Consultance Durée du contrat : temps de la mission 1. Missions de l’enquêteur : Participer à la mise en oeuvre des activités de préparation de l’enquête, de traitement et d’analyse des informations recueillies et de rédaction des conclusions et résultats de l’enquête
Conduire des enquêtes en binôme et en faire rapport à l’équipe du projet 2. Responsabilités (non exhaustives) de l’enquêteur : -Participer à la formation méthodologique des enquêteurs -Se déployer en binôme sur terrain pour administrer le questionnaire d’enquête et passer des interviews -Mener des enquêtes d’opinion ex ante et ex post sur l’intérêt des exploitants artisanaux du bois à constituer des micro-entreprises formelles -Récolter et traiter des données -Elaborer et soumettre à l’appréciation de l’expert de petites entreprises et du superviseur technique un rapport de recherche -Rendre à TBI tous les documents, supports ou matériels collectés durant et à l’occasion des enquêtes -Appuyer le Chargé de Communication dans l’élaboration et l’exécution du plan de communication sur les résultats des enquêtes -Effectuer dans la confidentialité toutes les tâches lui confiées par le Chef de projet; -Contribuer de façon significative à l’effort du programme TBI RD Congo dans la réalisation de ses objectifs. 3. Qualifications de l’enquêteur : -Etre titulaire d’au moins un diplôme de Gradué -Maitriser de Word, Excel et Internet -Avoir un permis de conduire valide et maîtriser la conduite de la moto. -Être intègre, rigoureux, autonome et capable de travailler sous pression -Faire preuve de connaissance des cultures des peuples habitant les provinces de la Tshopo et de l’Ituri -Attester de la maîtrise de deux langues nationales : le swahili et le lingala -Témoigner de la connaissance d’une langue locale parlée en Ituri ou en province de la Tshopo tout comme de l’anglais constituerait un atout -Faire preuve de la connaissance des activités liées à l’exploitation et au commerce du bois artisanal serait aussi un atout 4. Profil de l’enquêteur : -Avoir une maîtrise des techniques d’enquête (interview, questionnaire) -Avoir une expérience de travail d’enquêtes avérée -Faire preuve de l’aptitude à conduire une enquête et une recherche -Attester de l’aptitude à rédiger des rapports -Faire preuve de professionnalisme en dépouillement et analyse des données -Avoir d’excellentes capacités communicationnelles et rédactionnelles -Témoigner de la connaissance du processus APV-FLEGT, de la RBUE, de la réglementation nationale et provinciale de l’exploitation et du commerce du bois artisanal est un atout -Attester de la connaissance des micro-économies -Être autonome et capable de travailler sous pression -Faire preuve d’un esprit de travail en équipe -Etre organisé, rigoureux et motivé.
Note importante: Les dossiers de candidature doivent comprendre: -Un curriculum vitae à jour avec un minimum de 3 personnes de référence -Une lettre de motivation manuscrite. -Tout autre document susceptible de fournir plus détails et de lumière sur le candidat -Dans le souci de promotion du genre, les candidatures féminines sont particulièrement encouragées. A compétences et qualifications égales, les femmes seront privilégiées. Les dossiers sont envoyés par email à l’adresse électronique suivante: [email protected] avec copie à [email protected] et [email protected] avec la mention « enquêteur » comme objet. Date limite du dépôt des candidatures: vendredi 27 mai 2016 à minuit, heure de Kisangani, soit GMT+2. Procédure de sélection : à l’issue de la présélection sur dossiers, seuls les candidats retenus seront contactés pour passer l’examen écrit. Enfin, seuls les quatre premiers seront invités à passer l’interview et le test pratique (informatique et conduite). Il n’y a pas de soutien pour les candidats sélectionnés résidant en dehors de Kisangani. Pour plus d’informations, visitez: www.tropenbos.org

Responsabilités

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