PNUD: consultant national

NOTICE DE SELECTION

Un (e)  (01) consultant(e) national (e) pour l’évaluation conjointe des projets IRF Kahele et Mambasa

Référence du dossier : 160/IC-Int/CIDD-MED/2016 (1)

Date : 22 juillet 2016          

 

Pays :                                                             République Démocratique du Congo – RDC

Intitulé de la mission :                        Deux (02) consultant(e)s national (aux) pour l’évaluation conjointe des projets IRF Kahele et Mambasa

Type de Contrat :                               Contrat Individuel

Niveau de poste et d’expérience :      International

Durée de la mission :                          50  jours calendaires

Type et Lieu d’affectation:                 Consultations et orientation à Goma, Kinshasa et visites de terrains au Sud Kivu (Bukavu et Kahele) et Ituri (Bunia et Mambasa)

Prière envoyer vos propositions (propositions technique et financière) dûment signées à l’adresse e-mail [email protected] avec mention de la référence et intitulé du dossier.

Votre proposition devra être reçue au plus tard vendredi 29 juillet 2016 à 16heures.

N’hésitez pas à écrire à l’adresse [email protected] pour toute information complémentaire avant la date limite de dépôt des offres.

Les candidatures féminines sont vivement encouragées.

Contexte de réalisation de l’évaluation conjointe

La Stratégie Internationale de Soutien à la Sécurité et à la stabilisation (ISSSS) est une initiative de la communauté internationale qui appuie le programme de stabilisation et de reconstruction de la RDC (STAREC). Mise en œuvre depuis 2009, la stratégie a été révisée en 2012 – 2013 et vise désormais à renforcer les capacités et les responsabilités mutuelles de l’Etat congolais et des populations de l'Est de la RDC afin de leur permettre de traiter conjointement les principaux moteurs de conflits.  L'approche de la stabilisation dans la stratégie ISSSS souligne (1) l'engagement à un haut niveau du gouvernement avec l’appui de la communauté internationale, (2) le soutien aux processus locaux de dialogue en complément des processus nationaux et régionaux de paix conduits sous l’égide du Cadre de coopération pour la paix et la sécurité ; et (3) la réorientation des approches sectorielles vers le règlement des dynamiques de conflits identifiées par les communautés elles-mêmes.

L'approche de stabilisation révisée est ancrée dans deux processus complémentaires: (1) des interventions de stabilisation de bas vers le haut mettant la population, victime directe du conflit, au centre de la recherche de solutions et renforçant les initiatives de paix locales qui contribuent à créer les bases d'institutions stables ; (2) des efforts de la stabilisation de haut vers le bas, cherchant à stimuler l'engagement de haut niveau pour soutenir et informer les processus de paix nationaux et régionaux ainsi que des réformes structurelles dans des domaines pertinents à la stabilisation, à savoir le secteur de la sécurité, la décentralisation, l'administration publique et la fonction publique, le foncier, les secteurs de l’agriculture et des mines, le tout sur la base des expériences réussies au niveau local.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle approche de stabilisation basée sur la stratégie ISSSS, les Provinces du Sud – Kivu, du Nord Kivu et de l’Ituri, ont développé des stratégies provinciales de stabilisation. Afin d’expérimenter l’opérationnalité de l’approche, deux projets pilotes à savoir Mambasa pour la province de l’Ituri et Kalehe au sud Kivu ont été approuvés par le Fonds de consolidation de la paix (PBF) en octobre 2014, en utilisant le mécanisme de financement des interventions rapides (« IRF »).

Les deux zones ont été sélectionnées dans chacune des deux provinces à la suite d’une évaluation des situations sur le terrain. Ainsi, le choix du territoire de Kalehe comme zone d’intervention résulte des conclusions d’une revue documentaire réalisée en février – mars 2014 par le STAREC Sud Kivu. Selon ces conclusions, le territoire de Kalehe était apparu comme l'épicentre des conflits fonciers et de pouvoir de toute la province du Sud Kivu, devant les territoires d’Uvira et Fizi. Kalehe a été donc désigné comme territoire prioritaire d’intervention au cours de la réunion du Comité Technique Conjoint (CTC) de coordination des initiatives de stabilisation en sa séance du 7 Avril 2014.

S’agissant de Mambasa, plusieurs  dysfonctionnements d’ordre sécuritaire,  liés à la faiblesse des capacités de l’Etat et de manques d’opportunités pour les groupes à risque sans compter les multiples conflits de tous ordres (fonciers, méfiance des uns et des autres, les incompréhensions entre les communautés et la RFO, etc.) ont fait de la zone de Mambasa ‘’un coin chaud’’. Pour mieux appréhender la situation, le STAREC et UAS ont réalisé une analyse de conflits et identifié des réponses programmatiques en 2013. Ces réponses ont été déclinées en concept de projet en mars 2014 pour répondre à l’offre de PBSO  de financer des projets sous la fenêtre des interventions rapides.

Malgré des contextes différents de mise en œuvre (dynamiques de conflits différents, acteurs différents) et des objectifs spécifiques différents, les deux projets visaient à offrir des leçons importantes à l'approche de la stabilisation et à préparer la programmation dans le cadre du Fonds de Cohérence de la Stabilisation. Du point de vue thématique les deux projets portent sur trois des cinq piliers de la stratégie ISSSS et sont basés sur les théories de changement ci-dessous.

Pilier Dialogue Démocratique – théorie du changement

Si, (1) une vision collective et de long-terme et des solutions concrètes pour la paix sont formulées dans les zones prioritaires de la stabilisation; (2) les autorités endossent les résultats du dialogue et que ces résultats informent la définition et la révision des politiques nationales; et (3) les initiatives de stabilisation sont harmonisées et se fondent sur les résultats du dialogue; alors la confiance des communautés dans les institutions étatiques sera renforcée, les conflits seront gérées de façon non-violente, et les causes des conflits trouveront une réponse plus adaptée et efficace, créant les fondements d’institutions stables et de la consolidation de la paix.

Pilier Restauration de l’Autorité de l’Etat – théorie du changement

Si (1) l'Etat a la capacité de fournir plus de services pertinents par une présence accrue dans les zones de stabilisation ; (2) l'Etat est de plus en plus reconnu comme le principal fournisseur de services et de devenir moins patrimonial ; et (3) un cadre réglementaire favorable est mis en place, alors l'Etat sera de plus en plus perçu comme une présence favorable, l'insécurité institutionnelle endurée par les populations diminuera, et elles n'auront pas besoin de recourir à des stratégies parallèles pour leur protection et à la poursuite de leurs intérêts.

Pilier réinsertion, réintégration et Relance Economique -– Théorie du changement

Si (1) la population de l'est de la RDC s'engage dans des activités de relèvement socio‐économiques qui mettent l'accent sur la cohésion sociale et la résilience, (2) les autorités et la communauté internationale sont alignés dans leur soutien à ces initiatives, alors les communautés seront en mesure de gérer les chocs externes plus paisiblement, et les conditions du développement et d’une répartition plus équitable des richesses seront créées.

En somme, les deux projets visaient à 1) soutenir le dialogue inclusif entre les représentants de l’Etat et les populations pour répondre aux causes des conflits, 2) soutenir les capacités de l’Etat pour une meilleure prestation de service aux populations, 3)  développer des initiatives de relance économique et de cohésion sociale pour renforcer la paix.

Le projet « PBF/IRF-96: La Paix est la voie du Développement (Ituri) (“Amani ni njia ya maendeleo”) » a été lancé en Décembre 2014 et il est mis en œuvre par le PNUD, l'OIM, ONU-Habitat, la FAO (sur des fonds norvégiens) et  l'UNESCO pendant 18 mois. Les activités du projet ont été lancées en Février 2015, pour divers raisons dont le lancement opérationnel tardif du projet ont conduit à une demande de non cost extension pour trois mois additionnels, rapportant ainsi la durée de mise en œuvre du projet a un  total de 21 mois. Le budget total représente environ 5 millions USD avec environ 4.4 millions d’USD financés par le PBF et le reste financé par le Royaume de Norvège. C’est un projet qui contribue à trois piliers de la stratégie de stabilisation.

Le projet « PBF/IRF -97: Projet intégré de stabilisation du Nord Kalehe en Province du Sud Kivu », lancé en décembre 2014 vise à répondre aux besoins immédiats de stabilisation des violences intra et intercommunautaires dans les Hauts Plateaux de Kalehe  qui sont à la base de la création des groupes armés à caractère communautaire, qui, à leur tour, exacerbent les violences communautaires. Le projet, d’un budget total de USD 3.623.000, est mis en œuvre par le PNUD, l'OIM et l'ONU-Habitat, en partenariat avec des organisations locales. Sa durée est également de 18 mois.  A la pratique, tout comme pour Mambasa, les partenaires de mise en œuvre du projet de Kalehe ont sollicité une extension sans cout de deux mois.

Voir les documents des projets pour les objectifs spécifiques, effets, et produits  de chacun des deux projets, y compris les indicateurs de succès. 

Au cours du développement des deux projets pilotes, il a été identifié que certaines femmes, et particulièrement les survivants de violences sexuelles, manquent d’accès au revenu monétaire, la terre, l'emploi dans les secteurs formels et au crédit. Les projets ont en conséquence intégré le renforcement de la participation des femmes aux instances de prise de décisions et l'appui aux activités génératrices de revenus (AGR) qui prennent en compte les besoins et les préoccupations des survivantes de violences sexuelles et les femmes qui ont des niveaux élevés de vulnérabilité dus au déplacement, à l'insécurité persistante et aux conflits dans les deux zones spécifiques.

Avant le début de la mise en œuvre des deux projets et au cours de leur exécution, plusieurs actions de suivi et de collectes de données ont été réalisées. Ainsi, dès les premiers mois de la mise en œuvre, une mission indépendante de collectes de données de bases a été conduite pour chaque projet.  Au cours de la mise en œuvre, des missions conjointes et régulières de suivi ont été conduites par les autorités provinciales, les acteurs locaux et les membres de communautés pour évaluer la marche vers la réalisation des résultats.

Par ailleurs, le bailleur a diligenté une évaluation interne, avant la fin des projets, destinée à capturer les bonnes pratiques, proposer des recommandations pour la finalisation de certaines actions et informer l’évaluation finale du projet. Cette évaluation interne a permis de constater : 1) que les activités de dialogue ont été utiles dans la mise en place de mécanisme locaux de gestion des conflits et dans la résolution effective de certains conflits, 2) que les activités de restauration de l’autorité de l’Etat ont rapproché davantage les agents publics (agents de sécurité et autres fonctionnaires)  de la population, 3) les activités de soutien économique ont généré de nombreux dividendes pour les bénéficiaires. Toutefois, l’appropriation et la pérennisation de nombreuses initiatives restent problématiques sans un engagement plus important et effectif des autorités, tant au niveau provincial que national. De même, les voies d’une meilleure coordination des intervenants en vue d’un encadrement plus efficace des partenaires locaux et du renforcement  des synergies sont à explorer.

Dans la planification de départ avec le bailleur, les deux projets IRF dans le Sud Kivu et l’Ituri devraient être opérationnellement clôturés en juin 2016. Toutefois, les agences de mise en œuvre ont introduit des demandes d’extension sans cout allant jusqu’en fin juillet pour IRF Kalehe et  fin aout pour IRF Mambassa. En prélude à cette fin programmée, les partenaires de mise en œuvre envisagent la conduite de l’évaluation finale des projets.   Toutefois, le mécanisme de suivi-évaluation institué par PBF indique que dans les cas de combinaison de plusieurs projets IRF qui contribuent à la même stratégie et aux mêmes objectifs, il est recommandé que les groupes de projets IRF fassent l’objet d’une évaluation commune. Cette évaluation examinera les projets dans leur ensemble.

Cette évaluation finale devrait intervenir au moment où le Fonds de Cohérence pour la Stabilisation (FCS) va bientôt lancer son premier round de financement pour la mise en œuvre des programmes spécifiques élaborés dans les zones prioritaires de stabilisation.

Objectif de l’évaluation finale

L’évaluation conjointe est utile en ce que les deux projets ont été développés dans une approche commune et identique : l’approche stabilisation. Quoique les produits visés par l’un ou l’autre des projets soit spécifiques et contextuels à la réalité de chacune des zones de mise en œuvre, le but ultime des projets reste le renforcement des capacités et des responsabilités mutuelles des acteurs étatiques et des populations (femmes, filles, garçons et hommes) afin de leur permettre de traiter conjointement des principaux moteurs de conflits. Aussi, l’évaluation conjointe devrait-elle aider à faire une analyse comparative des leçons apprises de la mise en œuvre de cette approche dans les deux projets et mieux orienter pour le futur sur les bonnes pratiques à promouvoir.

Au regard de ce qui précède, l’objectif de la mission d’évaluation est double :

-           Examiner conformément aux documents des projets les  performances des projets pour démontrer dans quelle mesure les projets ont atteint leurs objectifs tout en jetant un  regard sur les niveaux pertinence, efficacité, efficience, impact, durabilité,  partenariat/coopération et coordination et tout effet catalytique qui va au-delà des projets individuels.

-           Comparer les mécanismes, méthodes, outils et pratiques mis en œuvre dans les deux projets (au niveau de programmation, de mise en œuvre, de coordination, de suivi et de supervision par la MONUSCO) et faire des recommandations pour le futur de l’opérationnalisation de la stratégie ISSSS.

Questions de l’évaluation

Les questions d’évaluation porteront à la fois sur l’examen de la performance de chaque projet et sur l’analyse comparative des deux projets.

3.1.      Examen de la performance de chaque projet

3.1.1.   Pertinence

L’examen de la pertinence consistera à analyser le bien fondé des actions conduites dans chaque projet au regard de l’approche et des enjeux de la stabilisation dans les deux provinces, et en particulier dans les zones d’intervention.

-           Les objectifs des projets correspondent-ils réellement aux problèmes et besoins ?

-           Les objectifs et résultats des projets (produits, effets et impacts en considérant les indicateurs pertinents) sont-ils clairs, réalistes et cohérents en termes de contribution à l’atteinte des objectifs du cadre stratégique, du gouvernement, de la MONUSCO et en particulier des objectifs de l’ISSSS ?

-           Les besoins,  attentes réelles des hommes, des femmes, des garçons et des filles et les défis majeurs en matière de stabilisation identifiés et pris en charge sous la bannière des projets continuent-ils d’être des problèmes a tacler ? Pourquoi ?  ; 

-           Dans quelles mesures les projets sont alignés à l’ISSSS et autres  stratégies provinciales, nationales et régionales et des bailleurs de fonds internationaux en matière de sécurité et de stabilisation ? ;

-           Les projets sont-ils alignés sur les domaines prioritaires identifiés dans le cadre des appuis techniques? et les intrants des projets ont-ils été utilisés de la meilleure manière qui puisse indiquer les avantages comparatifs de l’UAS en matière de stabilisation ?

-           Combien sont pertinents les objectifs des projets a la coopération internationale et régionale en matière de stabilisation, considérant les implications de la contrepartie nationale et de la communauté internationale ?

Cette analyse sera complétée par une appréciation de :

-           La cohérence interne du projet (concordance des divers moyens et instruments mobilisés pour concourir à la réalisation des objectifs),

-           La cohérence externe du projet (concordance avec les actions entreprises par les autres acteurs : administration, ONG, prestataires,…).

3.1.2.   Efficience

L’efficience étudie la relation entre les moyens mis en œuvre et leurs coûts, d’une part, et les réalisations financées, d’autre part. L’évaluation doit ici permettre, pour chaque projet :

-           si les ressources/inputs (temps, fonds, matériels, expertise, etc.) ont bien été utilisées de manière à obtenir les résultats escomptés, en temps voulu et au moindre coût ?

-           Est-ce que les équipes de gestion ont été sélectionnées et recrutées de manière transparente, efficiente et à temps ?

-           Les budgets ont-ils été alloués proportionnellement entre les produits et dépensés comme planifiés ?

-           Les produits des projets ont-ils atteints leurs cibles et non selon les moyens donnés ?

-           Quelles mesures ont-elles été prises au cours des phases de programmation et mise en œuvre des projets pour s’assurer que les ressources allouées sont utilisées de manière efficiente ?

-           Les livrables des projets sont-ils fait en  accord avec les cibles et temps établis ? 

.Il s’agira en outre

-           De déterminer si les couts sont en lien avec le nombre de bénéficiaires et les résultats atteints à leur niveau (value for money) ;

-           D’apprécier la qualité des réalisations des prestataires de service et de maitrise d’ouvrages, notamment des constructions ;

-           D’analyser les éventuels retards et dépassements constatés ;

-           D’apprécier si la mise en œuvre d'un projet conjoint (groupe d'organismes) a-t-elle été plus profitable que si les interventions avaient été exécutées par un seul organisme ou des projets séparées.

3.1.3.   Efficacité

L’efficacité apprécie la mesure dans laquelle les objectifs (techniques, financiers, institutionnels) du projet ont été atteints, ainsi que ses éventuels effets non attendus (positifs ou négatifs). L’évaluation de l’efficacité comprendra pour chaque projet :

-           Une comparaison des résultats attendus et des résultats effectifs du projet en matière de cohésion sociale, de réconciliation, de restauration de l’autorité de l’Etat, de sécurité, de réintégration socioéconomique, en prenant en compte les besoins différenciés des hommes et des femmes, des garçons et des filles ;

-           Une analyse des écarts constatés ;

-           Une analyse des structures de concertation/coordination mises en place par le projet  (comité de pilotage, comité technique de suivi, Unité de coordination conjointe,) et leur capacité à faciliter l'appropriation, la coordination des activités et la meilleure mise en œuvre des activités ;

-           Une mesure de la contribution du projet à promouvoir les cadres et espaces de dialogue démocratiques et la capacité de ces cadres et espaces à prendre en charge et gérer les causes profondes de conflits et produire des résultats d'appropriation à différents niveaux (local, provincial, national).

-           Un examen de l’approche et des types de partenariats développés (politique, technique, financier, de partage de connaissance) ainsi que leur impact sur l’atteinte des résultats

-           Quels en sont les réalisations et échecs des projets ?

-           Comment les projets ont-ils réussi dans l’assistance des contreparties congolaises dans le développement d’une méthodologie efficace pour la mise en œuvre des leçons apprises des bonnes pratiques et initiatives internationales et régionales ?  

-           Les plans de travail, les matrices des cadres logiques et les systèmes de suivi des projets ont-ils été conçus pour un suivi correct et efficace possible sur les cycles des projets ? Ont-ils été utilisés de manière effective ?

3.1.4.   Impact

L’impact portera sur les relations entre les produits générés par le projet et la réalisation de l’objectif général  de stabilisation au regard de la théorie de changement de l’approche ISSSS. Les consultants analyseront ici principalement :

-           les effets immédiats de chaque projet sur les dynamiques de conflits identifiées,

-           les comportements, attitudes et pratiques des représentants de l’Etat et des hommes, des femmes, des garçons et des filles qui peuvent être raisonnablement attribués en partie ou en totalité aux actions évaluées

-           le cas échéant, les perspectives d’effets de plus long terme.

-           Quels ont été les effets de long terme positifs et négatifs, primaires et secondaires produits ces interventions, directement ou indirectement, intentionnellement ou non ?

-           Quelles différences les projets ont-ils faites à l’ endroit des contreparties nationales et bénéficiaires ?

-           Comment les différentes parties prenantes spécialement le gouvernement de la RDC, les partenaires de mise en œuvre et autres agences UN, bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux perçoivent ils l’impact global des appuis de l UAS ?

L’analyse devra se reporter autant que possible à des indicateurs de résultats quantifiables. Les consultants traiteront pour cela l’information pertinente issue des systèmes statistiques existants ainsi que du dispositif de suivi du projet, et croiseront ces données avec une collecte de donnée in situ.

Cette analyse sera complétée par une appréciation qualitative des impacts.

3.1.5.   Viabilité /durabilité

L’évaluation examinera si les résultats atteints sont de nature à se pérenniser, voire à s’amplifier, dans la durée, et si oui à quelles conditions, et si les projets ont réussi à avoir des effets catalytiques (soit financiers, soit au niveau d’adresser les blocages qui permettront des effets plus larges, au-delà de la vie des projets eux-mêmes). Pour chaque projet, les consultants se pencheront sur :

-           La mesure dans laquelle les institutions locales, provinciales et même nationales ont soutenu le projet et se sont appropriées les recommandations des différents dialogues 

-           La capacité et le leadership dont disposent ces institutions pour continuer à travailler sur les résultats du projet pour assurer leur montée en échelle, sinon a tout le moins leur maintien

-           Les capacités d'intervention et les ressources dont disposent les partenaires de mise en œuvre pour faire perdurer les résultats tirés du projet

-           Dans quelle mesure les bénéfices générés à travers les projets seront pérennes ? en particulier les projets ont-ils générés les éléments de durabilité comme un groupe de coordination, une masses critique d’expertise au niveau national aussi bien qu’ au niveau de chaque zone ciblée, des services diversifies, des responsabilités transférées à la partie nationale, des expériences systématisées et des leçons tirées et diffusées, etc.

-           Dans quelle mesure les contreparties nationales, les bénéficiaires, et les partenaires régionaux et internationaux pourront-ils s’approprier les objectifs des projets ?

-           Les contre parties nationales, et les partenaires régionaux/internationaux sont-ils engagés à continuer de travailler en direction de ces objectifs à la fin des projets ?

3.2.      Analyse comparative des deux projets

En plus de l’examen de la performance de chaque projet, le consultant procédera a une revue comparative des deux projets et examinera leurs forces et faiblesses en terme d’approche, de mise en œuvre et coordination ainsi que de leçons apprises.   Les questions suggérées mais non exhaustives sont les suivantes :

3.2.1.   Approche stabilisation

-           Dans quelle mesure les projets ont-ils respecté l’approche de stabilisation posée dans l’ISSSS révisée ?

-           Y a-t-il des leçons sur le choix des partenaires de mise en œuvre des projets de stabilisation ?

-           Comment et dans quelle mesure les projets ont-ils engagé les groupes différents, y compris les champions, les leaders communautaires, les groupes armés, les femmes, les jeunes et les personnes vulnérables ? Et comment cette implication a-t-elle influencé les résultats de l’action ?

-           Comment les deux projets ont-ils fait le lien avec les enjeux clés de stabilisation et aussi avec les besoins clés qui vont au-delà de la localité (décentralisation, gouvernance, intégrité et lutte contre la corruption etc) y compris au provincial et au niveau national ?

3.2.2.   Mise en œuvre et coordination 

-           Quelle appréciation des outils et méthodes utilisés dans les deux projets pour assurer l’appropriation multi-acteurs et assurer la pérennisation des actions ?

-           Quels sont le niveau et la qualité de coopération avec les parties prenantes et autres acteurs actifs dans le domaine de la stabilisation et de la consolidation de la paix en termes d’éviter des duplications ?

-           Quel est le niveau de coordination entre les deux projets ? Entre les deux projets et autres initiatives en matière de stabilisation ? Entre les deux projets et les différentes sections pertinentes de la MONUSCO ?

-           Quelles sont les meilleures pratiques de coordination pour les projets de stabilisation dans le cadre de l’ISSSS révisé ?

-           Comment les recommandations du dialogue ont-elles été prises en compte dans les autres composantes du projet ? Quels ont été les liens entre les différents piliers et quel semble être la bonne pratique pour la coordination et cohérence entre les piliers ?

-           Quel a été le rôle de la MONUSCO, y compris de la SSU mais aussi des autres unités pertinentes  dans la mise en œuvre des projets?

-           Quel a été l’appropriation et la supervision par le STAREC ? Est-ce que les liens avec les différents niveaux du gouvernement ont été adéquats et ont eu des effets désirés ?

-           Est-ce que l’analyse et la mitigation des risques a été adéquate ?

 

3.2.3.   Connaissances

-           Quels sont les effets induits, aussi bien positifs que négatifs, de l’approche stabilisation telle que mise en œuvre dans les deux projets ?

-           Quels sont les déterminants de l’engagement des acteurs locaux, provinciaux et nationaux qui devraient être valorisés pour l’avenir ? 

-           Comment soutenir la pérennisation des initiatives de stabilisation pour une durabilité sur le long terme ?

-           Quelle devrait être est la durée moyenne de l’appui pour qu’il puisse déployer tous ses effets et agir effectivement son rôle de transformation de conflit ?

-           Quelles sont les synergies internes et externes à développer pour mieux soutenir les interventions dans le secteur de la stabilisation ?

Méthodologie de l’évaluation

L’Equipe de l’Evaluation

L’évaluation sera conduite par une équipe de trois consultants dont un consultant international et deux consultants nationaux pour une durée totale de 50 jours calendaires. Les consultants ne doivent pas avoir eu une implication précédente ou courante dans les idées, conception et mise en œuvre des projets.

La durée de la mission du consultant national sera de 50 jours calendaires. Un calendrier détaillé couvrant cette période sera défini juste après le recrutement des consultants.

Le consultant international agira en qualité de chef d’équipe de la mission d’évaluation. Il est chargé de coordonner le travail des deux consultants nationaux recrutés pour l’appuyer. Il assurera la qualité des résultats de l’évaluation afin de délivrer dans le temps imparti tous les produits attendus.

L’équipe d’évaluation aura la responsabilité de proposer et de mettre en œuvre les solutions les plus adéquates pour la réalisation de cette évaluation.

Etendue de l’évaluation

La période à couvrir par l’évaluation commence à la date à laquelle chacun des projets a été signé. 

La durée de l’évaluation est de 50 jours pour le consultant international. L’évaluation couvrira toutes les zones géographiques de mise en œuvre des deux projets.

Cette évaluation couvrira chacun des projets dans son entièreté.

Conduite de l’évaluation

L’évaluation consistera en plusieurs phases de revue documentaire, consultations et orientation à Goma, Kinshasa et visites de terrains au Sud Kivu (Bukavu et Kalehe) et ituri (Bunia et Mambassa) et élaboration de rapports et restitutions.

En se basant sur les questions de l’évaluation contenues dans ces TDRs et avant les missions terrain, les évaluateurs fourniront une description détaillée des méthodes et outils d’évaluation. Ces derniers entreprendront une triangulation des résultats basée sur les méthodes et sources de données suivantes :

1.         Revue documentaire et analyse :                                                       3 jours

2.         Consultations et orientation à Goma et Kinshasa :                             3 jours

3.         Soumission et validation du rapport initial :                                         1 jour

4.         Travail sur terrain, Bukavu et Kalehe :                                                            10 jours

5.         Travail sur terrain, Bunia et Mambassa :                                                10 jours

6.         Analyse des données et soumission rapport intérimaire :                                  15 jours

7.         Intégration des commentaires et production rapport final :                    7 jours

8.         Atelier de restitution des résultats :                                                         1 jour

L’évaluation utilisera les méthodes et les techniques quantitatives et qualitatives correspondant aux besoins spécifiques d'informations et permettant de répondre aux questions énoncées dans les Termes de Référence.  Tout en tenant compte  des ressources disponibles et des priorités des acteurs. Un mélange subtile du quantitatif et du qualitatif est nécessaire pour obtenir le maximum d’informations nécessaires à renseigner les indicateurs et à tirer les bonnes leçons.

L’évaluation devra par conséquent mettre à profit toutes les sources d’informations disponibles (Stratégie révisée ISSSS, documents de projets, plans de travail, rapports  semestriels et annuels de mise en œuvre, rapports de missions de suivi, comptes rendus des réunions de l’Unité de Coordination Conjointe (UCC), rapports des réunions du Comité Technique de Suivi (CTS) et du Comité de Pilotage, les bénéficiaires et les partenaires opérationnels etc.

L’évaluation recherchera les points de vue aussi bien des bailleurs de fonds, du gouvernement et des partenaires clés de projets. Les partenaires clés des majeures parties prenantes aux projets sont proposés pour encourager un processus participatif d’évaluation. L'équipe d'évaluation fera en sorte que les voix, les opinions et les informations données par les citoyens/participants ciblés par le projet conjoint soient prises en compte. Elle veillera également au principe de confidentialité pour les cas qui l’exigent.

Une méthodologie plus détaillée ainsi qu’un plan de travail spécifique, y compris une matrice de conception par question principale d’évaluation, seront présentés par chaque consultant lors de la soumission de son offre technique.

Au début de la mission, les consultants présenteront un rapport initial  dans lequel ils intégreront  les ajustements méthodologiques et techniques, le planning mis à jour et d’autres supports. La mission ne débutera effectivement que lorsque le rapport initial aura été validé par le comité de suivi.

Rapport d’évaluation

L’équipe d’évaluation évaluera les deux projets concurremment et le rapport d’évaluation traitera de chacun des projets dans des chapitres séparés tout en dédiant un chapitre additionnel pour discuter de la comparaison des deux projets.  

A la fin de la mission, les résultats de l’évaluation seront discutés au cours d’une réunion tripartite UAS/STAREC/Bailleurs, qui mettra en avant les recommandations pour le développement de programmes de stabilisation basés sur les leçons apprises de la mise en œuvre des deux projets.

Calendrier et résultats attendus

L’équipe d’évaluation sera guidée par les standards et normes internationaux/standards et normes pour les  évaluations au sein du système des Nations Unies

L’équipe d’évaluation soumettra les produits suivants aux périodes indiquées.

Livrables

Délai

Responsabilité

Plan de mission/Rapport initial (maximum de 20 pages) : doit inclure une première analyse des documents les plus importants, une méthodologie détaillée et une description claire des techniques de collecte de données développées, le calendrier de travail, le protocole d’enquête, méthode d’analyse, etc.)

Apres la revue documentaire et les rencontres de briefing

Consultant international, Chef d’équipe

Rapport d'évaluation intérimaire (max 35 pages hors annexes) et Résumé exécutif (max 5 pages) : accompagné d’un document résumant les points clés des réunions clés et des groupes de discussion effectués (généralement une demi-page par séance).

Le projet de rapport final sera structuré comme proposé en annexe. Ce rapport intérimaire sera soumis aux membres de l’équipe de suivi de l'évaluation et au groupe de référence (CLP) pour obtenir leurs commentaires et suggestions.

7 jours après les missions de terrain

Chef d’équipe, avec appui des 2 consultants nationaux

Atelier de restitution finale +  Rapport d’évaluation finale conjointe : L’atelier permettra de présenter les principales recommandations aux autorités et recueillir leurs commentaires. Le rapport final intègrera les remarques, corrections et suggestions (pour la partie acceptée par la mission) du rapport provisoire et les commentaires recueillis au cours de l’atelier. Le rapport final aura la même structure que le rapport provisoire.

10 jours après la circulation du rapport intérimaire

Consultant international

Arrangement de gestion 

L’évaluation sera conduite sous la responsabilité du Représentant Résident Pays du PNUD et sous la supervision directe du Directeur Pays, en lien avec le Deputy Team Leader de l’Unité d’Appui à la Stabilisation de la MONUSCO. Les rôles et responsabilités clés dans les processus d’évaluation sont répartis comme dans le tableau ci-dessous.

Structure

Responsabilités

Livrables

L’Equipe d'évaluation

* 1 Consultant international

*2 consultants nationaux

*Conduire l’exercice d’évaluation conjointe

*Rapport initial de l’évaluation 

*Projet de rapport final conjoint 

*Rapport final conjoint

*Débriefing

Les Agences Lead

*PNUD

*Préparer les TDR à soumettre à PBSO pour validation

*Recruter les consultants (1 international et 2 nationaux) avant fin juillet 2016

*Coordonner l’ensemble du processus d’évaluation

*Donner un appui logistique aux évaluateurs dans le Sud Kivu

*Organiser l’atelier de présentation du rapport final

*Recruter l’équipe d’évaluation

*Appuis substantif et administratifs nécessaires

*Briefer les consultants

*Commentaires des rapports

*Atelier de présentation du rapport final

*ONU HABITAT

*Participer dans le panel de recrutement des 3 consultants

*Participer à la définition de la méthodologie d’organisation de l’atelier  d, harmonisation et de partage des leçons apprises de 2 IRF

*Donner un appui logistique aux évaluateurs dans l,Ituri.

*Appuis substantif et administratifs nécessaires

*Briefer les consultants

*Commentaires des rapports

*participer à la réunion de restitution des résultats de l’évaluation

*Equipe de suivi de l’Evaluation

*Deputy TL SSU

*Chefs de bureaux des membres des consortiums

 *Coordonnateurs SSU

*Chargés de Mission STAREC

*Appuyer l’Equipe d’évaluation

*Briefer les consultants

*Appui substantif nécessaire

*Disponibilité des informations nécessaires pour l’évaluation

*Commenter les divers rapports

Groupe de référence 

*Ministres Nationaux et provinciaux du Plan, de l’Intérieur, du Foncier

*Coordonnateurs national et provinciaux STAREC

*Chefs de Bureaux et chefs des sections de la MONUSCO

*DP Agences Lead

*PBSO

*Contributeurs FCS

*Assurer le contrôle qualité de l’Evaluation et la prise en compte des recommandations.

*Disponibilité des informations nécessaires pour l’évaluation

*Validation du rapport final

Qualifications :

Education

Diplôme de 3ème cycle (BAC + 5) en sciences sociales, sciences politiques, gestion ou autre discipline connexe ;
Un certificat valide en technique d’évaluation des projets de développement ou être membre ou affilié à une association d’expert en évaluation reconnue seraient un atout.

Expérience

Expérience d’au moins 7 ans dans le travail de recherche participative qualitative et quantitative et dans la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des projets de gouvernance institutionnelle et sociocommunautaire et/ou consolidation de la paix ;
Au moins cinq ans d’expérience dans la conduite des évaluations des programmes et projets en contexte post conflit ;
  Démontrer de bonnes qualités en réflexion stratégique de haut niveau et des compétences en politiques de développement ;
Expérience pratique dans l’un ou l’autre des domaines du dialogue, de la sécurité, de la restauration de l’autorité de l’Etat ou de la réintégration sociocommunautaire ; 
Vaste expérience dans l’utilisation de méthodologies innovatrices et l’évaluation des résultats en l’absence d’évidences empiriques rigoureuses pour démontrer les liens de causalité ;
Familiarité avec l’approche « gestion axée sur des résultats », notamment l’évaluation des produits, effet et impacts ;
Habilité à prendre le lead dans la conduite de tout le travail lié à l’évaluation et en particulier à conduire des exercices de restitution des conclusions d’évaluation et des recommandations aux parties prenantes, y compris la production d’un Aide-Mémoire, l’organisation de séances de briefing/débriefings, et la production de rapports de mission provisoire et finaux ;
Capacité d’apprécier l’intégration du genre, des droits de l’homme dans les activités des approches participatives ;
Capacité à coordonner un travail d’équipe, à travailler sous pression et à produire des résultats de qualité dans les délais impartis ;
Expérience de terrain dans l’Est de la RDC en matière de stabilisation ou de reconstruction post-conflit  serait hautement appréciée ;
Une bonne connaissance des règles et procédures des Nations Unies constituerait un atout ;
 Solide expérience de travail avec le gouvernement national et local, la société civile, les institutions multilatérales, etc.

Compétences

Expertise dans le domaine de la formulation, la gestion et le suivi-évaluation des projets et programmes, en particulier dans les contextes de sortie de crise et de construction de la paix ;
Expertise spécifique dans le domaine de la transformation des conflits ;
de bonnes qualités en collecte, analyse de données quantitatives et qualitatives et rapportage ;
Faire preuve d’une capacité à mobiliser les communautés dans le cadre d’interview ;
Une bonne capacité d'utilisation des logiciels courants (MS Word, MS Excel, MS PowerPoint, Internet).

Langues requises

Avoir une excellente maîtrise du français (langue de rédaction du rapport).

Documents constitutifs de l’Offre :

Pour démontrer leurs qualifications, les candidat (e)s devront soumettre une offre qui comprendra les documents suivants :

Offre

Documents

Description

Forme

Partie 1 : Offre Technique

Note méthodologique pour l’exécution de la mission attendue

Une description expliquant :

- Pas de formulaire spécifique pour la méthodologie

- Lettre d’offre (annexe 2) à remplir

En quoi vous êtes le meilleur candidat pour la mission ;

La démarche  ou approche, les outils ainsi que les tâches que vous comptez mettre en œuvre pour réaliser la mission. Un chronogramme indicatif des activités

Curriculum Vitae/P11

Remplir le formulaire de P11 en annexe  en y incluant  surtout votre expérience des missions similaires et indiquant  au moins 3 (trois) personnes de référence.

Formulaire P11 (IC) - annexe 5

Diplômes

Envoyer une(les) copies du (des) diplômes

Partie 2: Offre Financière

Tableau des coûts

Remplir le tableau

Voir Annexe 3

Les offres incomplètes seront rejetées.

Le soumissionnaire retenu de moins de 62 ans sera appelé à présenter un certificat médical d’aptitude physique ;
Le soumissionnaire retenu de plus de 62 ans sera appelé à présenter un certificat médical d’aptitude physique avec des examens complémentaires détaillés suivant exigence du PNUD. Les frais des examens seront à sa charge et le rapport médical devra être approuvé par un médecin approuvé par les Nations Unis.

 

Evaluation

 

L’évaluation des offres se déroule en deux temps. L’évaluation des propositions techniques est achevée avant l’ouverture et la comparaison des propositions financières.

Le marché sera attribué au/à la Consultant (e) ayant présenté le meilleur score combiné (rapport qualité/prix, évaluation cumulative).

Les propositions techniques

Elles sont évaluées sur des critères suivants en rapport avec les termes de référence:

Pour information, la proposition technique sera évaluée sur son degré de réponse par rapport aux termes de référence et sur la base des critères suivants :          

Critères d’évaluation

Points

Le/la soumissionnaire a-t-il/elle le profil requis pour réaliser la mission ? 30

Le/la soumissionnaire  a-t-il/elle explicité de façon claire et précise l’objectif de la mission ? 20

La méthodologie et l’approche de travail proposés sont-ils appropriés pour atteindre l’objectif principal et les objectifs spécifiques de la mission tels que mentionnés dans les TDR ? 40

La méthodologie et le chronogramme proposés sont-ils cohérents et réalistes pour garantir la  réalisation effective des principaux livrables attendus de la mission comme explicité dans les TDR ?10

Total  note technique 100

Seront jugées qualifiées, les propositions techniques qui obtiendront 70% de la note maximale de 100 point ; cette note technique sera pondérée a 70%.

Les propositions financières

Le/la Consultant (e) fait sa proposition financière suivant le Tableau des coûts. Il doit proposer un montant forfaitaire et présenter dans le Tableau des coûts la ventilation de ce montant forfaitaire.

Le consultant devra inclure tous les frais lui permettant d’exécuter la mission suivant la durée prévue.

Les paiements seront effectués sur la base de la production des livrables tels que mentionnés dans les termes des références.

Dans une deuxième étape du processus d’évaluation, les enveloppes financières seront ouvertes et les offres financières comparées ; une note financière sera calculée pour chaque proposition sur la base de la formule :

Note financière A = [(Offre financière la moins disante)/Offre financière de A] x 30

Le/la Consultant (e) avec le cumul de notes (Technique pondérée + Financière) le plus élevé sera retenu pour le contrat.

N.B. :

Les consultants sont tenus de se renseigner sur les Conditions Générales des Contrats Individuels (annexe 1).

 

Responsabilités

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