Joseph Kabila : 8 ans de pouvoir en RDC, le bilan

Joseph Kabila à Goma

Joseph Kabila à Goma

26 janvier 2001- 26 janvier 2009, 8 ans déjà depuis que Joseph Kabila dirige la République démocratique du Congo. Une projection de film sur les projets du chef de l’Etat est prévue ce lundi au Salon Congo du Grand Hotel Kinshasa. Arrivé à la tête du pays à la suite de la mort de son père Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila a été élu en 2006 et son premier mandat s’achève en 2011. Que retenir des 8 ans de pouvoir du Chef de l’Etat. Tentative de réflexion de radiookapi.net

Joseph Kabila est arrivé au pouvoir, rappelons-le, à la suite d’un accord au sein du gouvernement de l’époque, au lendemain de l’assassinat de son père Laurent-Desiré Kabila. Le Général-major commandait alors la Force terrestre. Il était la veille sur le front du Nord Katanga. L’environnement sociopolitique était morose, avec la guerre contre le RCD à l’Est et le MLC au Nord-ouest.

Dans son discours d’ouverture, le nouveau Chef de l’Etat a pris devant la Nation un bon nombre d’engagements. Certains ont été réalisés. Nous citerons à titre d’exemple la poursuite du dialogue inter-congolais, la réunification du pays, qui aboutira à la mise en place des institutions de la transition ; la reprise du dialogue avec le monde diplomatique ainsi que la communauté financière internationale, et, enfin c’est important, la tenue des premières élections démocratiques qui ont mis fin à la transition.

Elu président de la République, Joseph Kabila doit répondre à d’autres préoccupations de la population, notamment la situation sécuritaire et le social. S’agissant de la sécurité, les Congolais attendent recueillir les dividendes des accords intervenus récemment entre le Gouvernement et le Rwanda dans la traque des FDLR dans les Kivu. C’est l’un des facteurs de l’insécurité dans cette région. Mais il ne faut pas oublier la question LRA.

D’autre part, il y a le social qui marque le pas. Les fonctionnaires attendent toujours que leurs salaires franchissent tous les paliers de Mbudi. La monnaie nationale, qui a connu sa pire chute il y a quelques semaines, n’a pas pu s’en relever à ce jour. Conséquence, les marchés sont toujours en ébullition. Enfin, la population continue à attendre la concrétisation des 5 chantiers, dont on assiste à un début timide dans le secteur des routes notamment.